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Le Parti

RDPC : L’agenda de la majorité parlementaire

Le parti du président Paul Biya peut, sans encombre, lui permettre de dérouler son programme des grandes opportunités, pour lequel il a été élu lors de la présidentielle du 7 octobre 2018, avec 71,28% suffrages.

Au regard de son nombre de sièges au Parlement, le Rdpc est en droit d’être fier de son organisation et de son fonctionnement, sans triomphalisme ni outrecuidance. Avec 152 députés sur 180, et 87 sur 100 sénateurs, les projets de loi peuvent passer comme des lettres à la poste. À cela, il faut ajouter les ordonnances. Il s’agit-là de ce que les constitutionnalistes appellent la période de concordance. C’est-à-dire, celle au cours de laquelle, le président de la République est issu du parti majoritaire au Parlement. En effet, lors de la campagne électorale de la dernière élection présidentielle, le président Paul Biya présentait au peuple camerounais, un projet de société novateur : le programme des grandes opportunités. Le peuple souverain lui a fait confiance sur la base de ce projet, en le reconduisant à la tête de l’État pour un nouveau mandat de sept ans. Le seul défi pour son parti le Rdpc était par conséquent, celui de lui permettre d’avoir une majorité confortable à la chambre basse du Parlement, afin d’éviter tout blocage ou retard dans l’examen et l’adoption des lois. Maintenant que l’objectif a été atteint à l’issue de la dernière élection législative, qui a par ailleurs débouché sur les élections partielles dans les régions méridionales du pays, les députés et sénateurs Rdpc doivent à présent, observer la discipline du parti dans l’optique de permettre au président de la République, Président national du Rdpc, de mettre sur pied, son programme des grandes opportunités. Ce programme qui n’est que la suite logique des grandes ambitions et des grandes réalisations, est fondé sur des réalités concrètes d’une société camerounaise en pleine mutation. Il est concrètement question pour le président de la République de poursuivre la politique d’ouverture, d’accélérer le processus de décentralisation et de développement local, en augmentant la croissance économique. De consolider la bonne gouvernance et l’équilibre des finances publiques, de multiplier des solutions afin d’offrir des emplois décents aux jeunes, de moderniser la fonction publique afin de la rendre plus efficace, entre autres. Le moins que l’on puisse dire, est que le septennat des grandes opportunités, donnera aux camerounais, de meilleurs moyens d’améliorer significativement leur niveau de vie, tout en permettant au pays d’avancer sereinement sur les passerelles de son émergence, prévue à l’horizon 2035.

Philippe Ganfeh

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