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Le Parti

Victor Nzono : Le métronome

Depuis qu’il est aux côtés du Vice-premier ministre Jean Nkuété, ce Balessing de pure souche, dans l’arrondissement de Penka Michel, n’a jamais ménagé aucun effort pour rendre service au Rdpc et donner satisfaction à son patron.

S’il y en a des fidèles dans ce Parti, “Pa Vic” comme les intimes l’appellent est l’un d’eux. Celui-là même qui s’identifie au secrétariat général du Comité central depuis l’arrivée du nouveau secrétaire général. Tellement ils sont comme l’ongle et l’orteil. Ce fidèle du vice Premier-ministre Jean Nkuété a été de tous les combats avec son patron: politiques ou non. Les missions à l’intérieur du Cameroun depuis le temps où “son père” officiait à différents postes au gouvernement ou dans les services spéciaux rattachés à quelques départements ministériels. Jamais il n’a failli. D’aucuns le chambrent régulièrement en l’appelant “le secrétaire général des chauffeurs du Comité central du Rdpc”. Ce que le concerné prend avec toute l’humilité qui lui colle à la peau comme le calme qui le caractérise. Mais alors, quelle bibliothèque politique ! Et c’est peu dire. “On ne peut pas être à côté d’un sage comme le patron pendant autant d’années et ne pas apprendre les vraies valeurs de la vie ou ne pas connaître les choses de notre pays“. Ces propos le Chevalier du mérite camerounais, Victor Nzono les avait prononcées au détour d’une escapade sous le “congélateur”, en face de l’actuel siège du Parti sise au quartier du lac à Yaoundé. A l’image de son mentor, c’est avec fierté que Pa Vic” n’hésite pas à se rapprocher des personnels pour leur prodiguer des conseils, surtout aux plus jeunes, pour la bonne marche de leurs services au sein du Rdpc, au secrétariat général du Comité central notamment. C’est donc en toute logique que l’ensemble de ses collègues se réjouit de cette reconnaissance au très haut niveau. « C’est une grande joie pour moi de recevoir cette médaille. Car, je n’espérais plus. Parce que, travailler longtemps jusqu’à la retraite sans avoir une médaille, c’est quand même (…..) », lance-t-il. Il n’arrive pas à trouver les mots pour terminer sa phrase. Tellement gagné par l’émotion. Avant de poursuivre : « Je remercie le grand patron, le Président Paul Biya qui me fait cet honneur. Etre ponctuel, donner tous le respect à tous ses supérieurs et le travail c’est la patience. Il ne faut pas être pressé », conclut-il pour interpeler les jeunes et même ceux qui seraient tentés de se décourager, car déjà en âge avancé.
W.M.

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