La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) organise du 20 au 24 septembre 2010 à Yaoundé, un double atelier sous-régional sur l’identification des zones à hauts risques transfrontaliers et la gestion des catastrophes.
Ces travaux qui regroupent une cinquantaine de participants constitués d’experts venus des dix Etats de la sous-région Afrique centrale et des spécialistes internationaux de l’Onu et de la Ceeac, rentre dans le cadre d’action de Hyogo 2005-2015.
La principale résolution de la Conférence mondiale sur la prévention des catastrophes tenue en 2005 à Kobe-Hyogo au Japon au cours de laquelle, les 168 Etats membres de l’Organisation des Nations unies (Onu) se sont engagés à réduire l’extrême vulnérabilité des communautés face aux catastrophes d’ici 2015. Conscients de la nécessité pour les Etats de se mettre ensemble pour que ces stratégies soient réellement efficaces, la communauté internationale a vivement conseillé aux Etats d’unir leurs efforts dans cette croisade. Au cours de ces assises de Yaoundé, toutes les parties prenantes ont reconnu la nécessité entre autres, d’impliquer les gouvernements, les organisations régionales et internationales, les institutions financières et la société civile à l’effort de préparation des communautés à la bonne gestion des catastrophes pour en réduire au maximum les conséquences.En ouvrant les travaux en lieu et place du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd) du Cameroun, Marafa Hamidou Yaya, empêché, le directeur de la Protection civile du Cameroun, Dr Jean Pierre Nana, a délivré le message du ministre d’Etat aux participants. Marafa Hamidou Yaya a relevé l’importance de ces travaux. D’abord pour le Cameroun qui a ces derniers temps, fait face à de nombreux sinistres et catastrophes à l’instar des incendies dans les marchés, les inondations et l’épidémie de cholera. Ensuite pour les pays de la Ceeac également exposés aux mêmes risques. En remerciant le secrétaire général de la Ceeac, Roger Tchoungui et les responsables de la Stratégie internationale pour la prévention des catastrophes des Nations unies (Onu/Sipc), pour l’organisation de ce conclave, il a souhaité que la sous-région prenne des dispositions afin d’être mieux parée pour y faire face, au sortir de ces travaux.
Les partenaires traditionnels de la Protection civile que sont la Fédération internationale de la Croix rouge, la Croix rouge camerounaise, les médecins des urgences, les responsables de la météorologie, les sapeurs pompiers qui font également partie des participants à ce double atelier de Yaoundé auront ainsi la possibilité d’échanger sur la meilleure compréhension des risques majeurs et transfrontaliers en rapport ave les aléas climatiques. Les travaux qui iront jusqu’à vendredi 24 septembre prochain porteront également sur une amélioration des données sur les risques d’origine hydrométéorologiques et la disposition des éléments de base pour l’élaboration des protocoles d’échanges des données sur ses risques.
Claude Mpogué