Le décret d’application de la loi du 13 juillet 2011 portant sur le vote des citoyens établis ou résidant à l’étranger signé le lundi 08 août 2011 par le président de la République, vient confirmer leur participation à l’élection
Le président de la République a signé le 08 août 2011, le décret
d’application de la loi du 13 juillet 2011 relative au vote des
Camerounais établis ou résidant à l’étranger. Selon son article 2, le
ministre des Relations extérieures (Minrex), après consultation d’Elecam
et du ministère en charge de l’Administration territoriale, est chargé
du choix des représentations diplomatiques et des postes consulaires où
seront organisées les opérations électorales et consulaires.
Ceci se fera en tenant naturellement compte du nombre de ressortissants camerounais établis dans chaque pays et de sa superficie. Selon les dispositions de ce décret, l’établissement et la révision des listes électorales, la délivrance des cartes d’électeurs et leur distribution devront également se faire par une commission créée à cet effet sous la supervision du Minrex. Il en est de même de l’ouverture des bureaux de vote, de la composition des commissions locales de vote, du déroulement du scrutin ou du référendum et du dépouillement des résultats.
Compte tenu de tout ce qui précède, tous les regards sont dorénavant tournés vers ce département ministériel qui doit à court terme, rendre publique la liste des représentations diplomatiques et des postes consulaires retenus pour le prochain scrutin.
Cette célérité vient d’un engagement pris par le chef de l’Etat vis à vis de ces compatriotes. Et pour le Président Paul Biya, un engagement est un engagement et il faut le respecter. La promesse ainsi faite aux nombreux compatriotes de la diaspora, venus à sa rencontre en juillet 2009 en marge d’une visite officielle en France et dont le désir était de remplir leur devoir civique à l’instar des autres compatriotes du pays, doit être tenue. Malgré la complexité du dossier, le Président veut accéder à cette demande légitime de ses compatriotes qui veulent dorénavant avoir voix au chapitre pour défendre démocratiquement les intérêts de leur pays à travers le libre choix de ses dirigeants ; conscient du fait que le destin du Cameroun est entrain les mains des Camerounais et de personne d’autre. Et par conséquent, personne ne devrait venir de l’extérieur, leur imposer leurs leaders. Ce décret d’application est donc pour eux, un rêve qui se réalise.
Car face aux récentes manœuvres de déstabilisation orchestrées par des lobbies tapis dans l’ombre et dont certains compatriotes de la diaspora sont malheureusement le bras séculier, la diaspora qui a l’opportunité de vivre dans d’autres pays et dispose donc d’assez d’éléments de comparaison a, dans son écrasante majorité, décidé de reconduire le Président Paul Biya à la tête de l’Etat. En effet, elle est consciente des progrès économiques réalisés par le Renouveau dans un environnement difficile marqué par la crise financière mondiale qui a mis à genoux, des économies jugées plus compétitives que la nôtre. Elle sait que l’exploitation de l’énorme potentiel minier du pays, l’immense richesse de son sous sol et les projets structurants en cours mèneront inexorablement le Cameroun vers son développement. Développement rimant avec stabilité des institutions, les Camerounais de la diaspora ne sont pas amnésiques ; ils savent que c’est grâce à la sagesse et à la dextérité du Président Paul Biya que le Cameroun est demeuré ce havre de paix que tout le monde apprécie et envie.
Ce décret est signé au moment où Elecam, l’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun entend pleinement jouer son rôle. Après avoir mis les bouchées doubles pour l’inscription du plus grand nombre de Camerounais en âge de voter sur le territoire national, cette institution vient de dépêcher des missions spéciales à travers le monde entier pour l’enrôlement des Camerounais en âge de voter s’y trouvant. On sait dorénavant que seule la carte consulaire en cours de validité ou son récépissé sera prise en compte pour toute inscription. Des instructions ont d’ailleurs été données aux représentations diplomatiques en vue d’en faciliter la délivrance à ceux qui n’en disposaient pas déjà. Des dispositions sont également prises pour revoir à la baisse, le coût de l’établissement de ce sésame car les autorités ont pris l’engagement d’organiser un scrutin irréprochable, transparent et également ouvert au plus grand nombre de Camerounais possibles. Et à l’instar de son chef, le Cameroun tient ses engagements.
Claude Mpogué