Face à la « provocation », à la « surenchère » et à l’« escalade verbale » auxquelles se livrent certains candidats à l’élection présidentielle, le RDPC se mobilise pour barrer la voie aux fauteurs de désordre et de violence. D’où qu’ils viennent. Avec des arguments politiques et intellectuels massus.
Les opposants du chao qui entendent contester le résultat de l’élection présidentielle en appelant à la violence et au désordre trouveront certainement sur leur chemin à qui parler. Au cas où ils persistaient à mettre en œuvre leur projet maléfique, ils trouveront certainement sur leur chemin, un RDPC mobilisé, décidé à prendre toutes ses responsabilités de parti républicain, soutenu en cela par les nombreux militantes et militants des partis alliés et par des Camerounais de bonne volonté déterminés à préserver la paix si chère à notre pays.
En fait, le RDPC savait que la large victoire qu’il espère et qu’il projette pour son candidat n’est pas donnée. Il était certain, ainsi que n’a jamais eu de cesse à le rappeler René Sadi, le secrétaire général du Comité central, que « la bataille électorale est de celles qui ne sont jamais, mais alors jamais gagnées d’avance ». Les entraves au processus électoral en cours initiées par une poignée d’opposants en perte de vitesse participent de ces bocages qui jonchent la route d’un Cameroun décidé et déterminé à aller de l’avant, contre vents et marrées. Et, sur les plans politique et intellectuel, le RDPC est prêt à affronter pour les réduire à leur plus simple expression, tous les argumentaires spécieux développés, dans le sens de décrédibiliser le système électoral camerounais.
C’est dans cette optique que le secrétaire général du Comité central du RDPC préside aujourd’hui, mercredi, au siège du parti à Yaoundé, une importante réunion de mobilisation de la base du RDPC, notamment celle de la coordination du Mfoundi. Une réunion qui fait suite à la note directive signée le 16 octobre dernier par René Sadi dans laquelle, le secrétaire général du Comité central du RDPC indique aux militants justement, la conduite à tenir le jour de la proclamation des résultats et après, ainsi qu’à l’occasion de la prestation de serment du nouveau président de la République.
Dans cette perspective, le secrétaire général du Comité central prescrit la « sensibilisation permanente des populations pour les rassurer et pour contrecarrer les actions de désinformation et d’intoxication visant à semer la panique au sein de l’opinion », le « renforcement de la vigilance et la réactivation des cellules de veille afin de prévenir les velléités d’atteinte à l’ordre public » et, enfin, le « renforcement des renseignements généraux dans le cadre de l’assistance aux autorités publiques ». Des actions que le RDPC n’entend pas mener tout seul, mais, en association avec les militants des partis alliés.Au-delà de ces directives et de la réunion qu’il préside ce jour, René Sadi a également dépêché le mardi, 18 octobre sur le terrain, notamment à Bamenda, Bafoussam, Kumba, Buea et Douala, des missions chargées du suivi-évaluation à mi-parcours du processus électoral. Certes, le RDPC sait, comme tout le monde, que l’élection présidentielle du 9 octobre 2011 s’est, de l’avis de tous les observateurs, « déroulée dans le calme et la sérénité sur l’ensemble du territoire national ».
Certes, il a observé avec une satisfaction certaine, qu’après l’élection, les Camerounais des villes comme ceux des campagnes vaquent normalement à leurs occupations, dans l’attente de la proclamation des résultats du scrutin par le Conseil constitutionnel, seul organe de par la loi, compétent en la matière.
Mais ce que le parti au pouvoir ne comprend pas, c’est dans cette ambiance empreinte de sérénité, quelques politiciens très peu fair-play, planifient des actions de désordre, si les résultats d’une élection qu’ils ne sont pas certains de remporter, au regard des différentes tendances glanées ça et là, n’étaient pas simplement et purement annulés…jusqu’à ce que ces résultats leur soient favorables un jour !Dans son communiqué de pressé signé du 17 octobre 2011, le secrétaire général du Comité central du RDPC condamne fermement ces « appels injustifiés et inadmissibles au désordre et à la violence », lancés au mépris de la légalité républicaine par des politiciens qui n’hésitent pas à faire usage abusivement de la « manipulation » et de la « surenchère ». René Sadi s’insurge contre cette « escalade verbale » et ces « attitudes et ces comportements qui constituent des menaces à la paix sociale » et appelle les Camerounais à « rester vigilants » et « ne pas céder à la provocation, à continuer à faire confiance aux institutions de la République ».
Il faut bien comprendre qu’au moment où les entrepreneurs de la casse et du désordre projettent de plonger un pays aussi paisible que le Cameroun dans la violence et le chao, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais ne pouvait rester les bras croisés. En tant que parti majoritaire au Cameroun, le RDPC, ainsi que le souligne René Sadi, a une responsabilité : celle de « veiller (…) au bon fonctionnement des institutions de la République et à la sauvegarde de l’ordre et de la paix ».