Le ministre camerounais de la Jeunesse et de l’Education civique, Bidoung Mkpatt, a réaffirmé la volonté et l’engagement du gouvernement à œuvrer pour une jeunesse plus dynamique et socio économiquement plus épanouie.
Le thème choisi cette année par l’Unesco pour la célébration de la 13ème édition cadre parfaitement avec la politique du Cameroun initiée par le Président Paul Biya, et mise en application par le du gouvernement. Celle des actions menées depuis quelques années et à venir, pour impliquer voie associer davantage les jeunes dans le processus de production économique, des biens et services, par des emplois salariés ou autonomes. « Construire un monde meilleur en partenariat avec les jeunes », tel que l’a souhaité l’institution internationale par son représentant au Cameroun, lors de la cérémonie de dimanche 12 août 2012 au Hilton hôtel de Yaoundé, c’est de tout mettre en œuvre pour que la jeunesse du monde entier, et singulièrement celle du Cameroun jouisse de tous ses droits. Droits à l’éducation, à la santé, à l’instruction, etc. Sur ce volet, a rappelé le ministre Bidoung Mkpatt, pour rassurer les partenaires au développement et les organismes internationaux, « notre pays, sous la haute impulsion de son président, Paul Biya, à travers la réorganisation du gouvernement du 09 décembre 2011, a réaffirmé cet engagement par des actions multiformes». Dans cet élan, la priorité est accordée à la promotion de l’éducation civique des populations jeunes, gage d’une nouvelle dynamique, et du Cameroun exemplaire qu’il souhaite de tous ses vœux. Entre temps, rien n’est ménagé pour accroître les offres d’emplois et réduire considérablement le chômage au sein de cette couche sociale. Il s’agit notamment de la promotion d’une culture entrepreneuriale, d’une mobilisation tous azimuts des jeunes sur les chantiers de développement local, de leur implication dans la réalisation des programmes et projets inscrits sur la feuille de route de ce département ministériel. C’est le sens par exemple de tous ces projets structurants lancés ces dernières semaines par le chef de l’Etat. Paul Biya a en effet déjà procédé à deux cérémonies de pose de la première pierre des barrages de Memve’ele et de Lom Pangar. Tout comme il s’était rendu en début octobre 2011 à Kribi pour le projet de construction du complexe industrialo-portuaire de cette ville. Mais à côté de tous ces chantiers, le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique se charge au quotidien de permettre à des milliers de jeunes Camerounais de se prendre en charge. Pour cela, les programmes tels le Pajer-U, le Pifmas, et d’autres projets contribuent à hauteur de centaines de millions de nos francs à financer cette jeunesse. Sans oublier la mise en place il y a quelques années du Conseil national de la jeunesse du Cameroun qui est une sorte de plate-forme de réflexion œuvrant pour les mêmes objectifs, et servant d’interface entre le gouvernement et toutes les associations et mouvements de jeunesse du pays. Son président, Abdoulay Abdoulrazack a émis le vœu de voir instaurer des séries de formations aux techniques managériales au profit des jeunes bénéficiaires de toutes ces facilités de l’Etat, la mise en place d’un secrétariat permanent du Cnjc, une collaboration plus serrée avec la tutelle qui est le ministère de laJjeunesse et de l’Education civique, et dans une moindre mesure toutes les administrations qui hébergent des programmes et des projets en faveur de la jeunesse camerounaise.
WILLIAM MONAYONG