D’un montant de 1.301 028 176 FCFA, ce budget a été voté au terme d’une cession ordinaire du conseil municipal tenue le 9 novembre 2012 à la permanence du Parti de Nkomkana.
Sous réserve de l’arrivée de nouveaux transferts et dotations de l’Etat dans le cadre de la décentralisation, le budget de la commune d’arrondissement de Yaoundé II s’élève à 1.301 028 176 FCFA pour l’exercice 2013. En baisse de 179 311 833 FCFA par rapport à l’exercice précédent, ce budget a été adopté à l’unanimité, en présence du premier adjoint préfectoral du Mfoundi. C’était au terme d’une cession ordinaire particulièrement courue du conseil municipal, tenue à la permanence Rdpc de Nkomkana. Après un examen minutieux pendant près d’une semaine au sein des trois commissions (commission des Affaires sociales, commission des projets et de la coopération et commission des finances), les 35 conseillers municipaux présents ce jour ont formulé des recommandations allant dans le sens d’une meilleure exécution de ce budget. Ils ont notamment souhaité la création d’une fourrière à bétail, la réhabilitation de la radio communautaire, la finalisation de la construction de l’abattoir municipal, et plus d’efficacité dans le recouvrement de diverses taxes. Elaboré suivant les instructions de la circulaire N° 002646/Minatd/DCTD du 12 novembre 2010, le budget de l’année 2013 prévoit 808 128 167 FCFA de dépenses de fonctionnement, soit 62,11% en valeur relative, alors que 37,88%, soit 492 900 000 FCFA des dépenses annuelles sont consacrées aux dépenses d’investissement et d’équipement.Des investissements qui visent l’amélioration des conditions de vie des populations dans les 18 quartiers qui composent la commune d’arrondissement de Yaoundé II. Il s’agira notamment pour le maire Luc Assamba et son équipe de procéder à l’aménagement d’une route à Madagascar, aménager des voies d’accès dans le secteur Azegue et Messa-Mezala, des aménagements au quartier Tsinga, l’aménagement de la route secondaire ralliant les quartiers Tsinga Elobi et le lieu dit Macabo bar au quartier Nkomkana, l’aménagement des routes de la boucle du quartier Messa-Carrière, ainsi que d’un parking au quartier Messa-Centre administratif.Par ailleurs, pour faciliter la réalisation de tous ces travaux, ainsi que la réouverture de nombreuses routes secondaires, le conseil municipal de Yaoundé II a jugé opportun de renforcer son parc de matériel de génie civil. C’est ainsi qu’il est prévu, au cours de cet exercice, l’acquisition d’un compacteur, une goudronneuse et un camion de 20 tonnes. Le projet d’achat d’un groupe électrogène pour alimenter le nouvel édifice devant abriter la mairie est également à l’ordre du jour.Et ce n’est pas tout, l’exécutif municipal de la commune de Yaoundé II, par la voix de Luc Assanba, promet des lendemains qui chantent pour ses populations. Il entend notamment poursuivre les actions de coopération avec les partenaires locaux et étrangers pour impacter dans la réhabilitation de voies d’accès dans les quartiers, les difficultés d’accès à l’eau potable, l’insalubrité, l’insécurité, l’absence des soins de santé et des structures scolaires, le manque d’espaces de loisirs et des maisons d’encadrement des personnes vulnérables, etc.Des projets salués à leur juste valeur par le premier adjoint préfectoral. Félicitant le maire Luc Assamba et son équipe pour les réalisations concrètes en faveur des populations de Yaoundé II, le préfet du Mfoundi a cependant prescrit aux conseillers municipaux, comme par le passé, de « Mettre tout en œuvre pour pouvoir réaliser ce budget, afin d’offrir aux populations la plupart des éléments dont ils ont besoin pour leur quotidien ». A la fin des travaux, le maire Luc Assamba a invité le préfet du Mfoundi et toute l’assistance à visiter le nouveau siège de la mairie, sis au quartier Tsinga, en face de l’entrée Est du Palais des congrès de Yaoundé. Un bâtiment de cinq niveaux en cours d’équipement, entièrement financé par le Feicom et la mairie de Yaoundé II. Le nouvel édifice de la mairie de Yaoundé II sera d’ailleurs inauguré le 15 novembre 2012 par le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Emmanuel Sadi.