Par Jacques Fame Ndongo*Pour quelles listes convient-il de voter le 30 septembre prochain ? Dans une lettre pastorale datée du 11 septembre 2013, signée de Mgr Samuel Kleda, le président de la Conférence épiscopale (qui, selon des sources concordantes,
n’engage pas les autres archevêques et évêques du Cameroun) il y est affirmé que « l’intérêt pour le citoyen est de voter pour celui qui porte à cœur le développement de la circonscription pour laquelle il s’investit. Vous les connaissez mieux que quiconque. Vous savez qui est capable de porter vos aspirations ». Et le distingué prélat d’énumérer les centres d’intérêt qui, pour eux, doivent retenir l’attention des électeurs au moment où ceux-ci vont opérer leur choix : accès à l’eau potable et à l’électricité, amélioration des conditions de santé, rénovation du système éducatif, pertinence de la politique de l’habitat, réseau routier et transparence des élections.Au regard de la profession de foi du RDPC, des résolutions de politique générale, de politique économique et financière, de politique sociale et culturelle du dernier Congrès ordinaire du RDPC, à la lumière du programme politique, économique et social du gouvernement que soutient le RDPC, et compte tenu des actions palpables déjà réalisées depuis le 6 novembre 1982 dans toutes les régions du Cameroun ainsi que des projets structurants en cours, force est de reconnaître que tout plaide en faveur d’un vote sans équivoque en faveur des candidats du RDPC. En effet, en plus de sa valeur intrinsèque, de son expérience avérée, de son expertise technique, de son assise politique locale, de sa probité et de sa visibilité sociale, chaque candidat du RDPC assume le bilan éloquent, l’action visible et la vision futuriste du Président de la République, Chef de l’Etat. A propos des points mis en exergue par Mgr Kleda, chaque candidat du RDPC aux législatives ou aux municipales peut présenter aux électeurs des réalisations tangibles ou des projets concrets en cours de matérialisation, sur toute l’étendue du territoire en général et dans sa localité en particulier.L’ampleur des faits éloquents et la diversité des chiffres probants dont peuvent se prévaloir les candidats du RDPC dans leurs circonscriptions électorales respectives sont si denses qu’il serait fastidieux de les énumérer de manière exhaustive. Le récapitulatif qui suit n’est qu’un échantillon relativement représentatif des actions déjà menées et des projets en cours ou dont la réalisation est imminente. Accès à l’eau potable : une priorité du Président National du RDPCLe gouvernement que soutient le RDPC a densifié le réseau d’adduction d’eau sur toute l’étendue du territoire. Voici quelques uns des nombreux projets en cours : Projet Yatto 1 et Yatto 2 à Douala qui va porter la production d’eau de la ville à plus de 275 000 m3/jour.Projet Mefou à Yaoundé : il ajoutera 20 000 à 60 000 m3 par jour à la production de la capitale qui est de 100 000 m3 par jour.Projet d’agrandissement et de modernisation de la station d’Akomnyada à Mbalmayo qui va donner 35 000 m3 par jour. La station produira donc 135 000 m3 quotidiennement.Travaux, en cours, dans 70 villes secondaires du Cameroun pour le renforcement de l’alimentation en eau potable.Réhabilitation des réseaux existants et construction de nouveaux réseaux dans 52 villes (Abong-Mbang, Akonolinga, Ayos, Bamenda, Bamendjou, Bangoua, Bankim, Batouri, Belabo, Bikok, Bogo, Buéa, Campo, Dibombari, Dimako, Dschang, Foumbot, Garoua, Garoua Boulai, Guider, Jifenjem, Limbe, Lomié, Maroua, Mbalmayo, Mbe, Mbengwi, Mbouda, Meyomessala, Mindif, Minta, Mom, Monatélé, Nanga Eboko, Ndop, Nkambe, Penka Michel, Obala, Saa, Tiko, Waza, Wum, Yabassi, Yagoua, Zoétélé).Projet de renforcement de l’alimentation en eau potable des villes de Bertoua, Edéa, Ngaoundéré, Yaoundé.Un autre projet a trait à la construction des systèmes d’alimentation en eau potable de 7 villes secondaires : Akom II, Bot Makak, Kette, Messamena, Mvangane, Mvengue, Olamze.Energie : la densification du réseau national se consolideEn ce qui concerne l’électrification urbaine et rurale, beaucoup a été fait. Quant aux projets en cours, il importe de relever les points suivants : Le barrage hydroélectrique de Memve’ele (210 MW) sera mis en service en 2015 – 2016.Le barrage hydroélectrique de Lom Pangar (capacité de stockage : plus de 6 milliards de m3 d’eau) sera mis en œuvre en 2014 – 2015.Le barrage de Mekin (15 MW) sera mis en service en 2014 – 2015.Les travaux d’aménagement hydroélectrique de Kpep sur la Katsina River (Nord-Ouest ; 450 MW) vont bientôt commencer.Les négociations en vue du financement du barrage hydroélectrique de la Menchum (Nord-ouest ; capacité : 72 MW) sont avancées (études terminées).Les travaux du barrage hydroélectrique de Bini sur le fleuve Warak (Adamaoua ; capacité 75 MW) commenceront vers la fin de l’année 2013.La centrale thermique à gaz de Kribi (216 MW et, plus tard, 330 MW), la centrale thermique à fuel lourd de Dibamba (86 MW), le programme thermique d’urgence (100 MW d’électricité en période d’étiage dont 60 MW pour Yaoundé-Ahala, 20 MW pour Bamenda, 10 MW pour Mbalmayo, 10 MW pour Ebolowa) sont déjà en activité.L’électrification de 33 localités dans 3 régions (Centre, Nord, Nord-ouest), est terminée. L’électrification villageoise qui est déjà une réalité dans plusieurs localités sera bientôt effective dans les zones ci-après : 26 localités sur la frontière avec le Nigéria, (Sud-Est et Nord), électrification de la zone ERD-RUMPI (Sud-Ouest), parcs solaires voltaïques de 500 MW pour 250 localités du Cameroun (la 1ère phase vient de prendre fin dans la partie septentrionale du Cameroun où 110 MW sont déjà disponibles) ; électrification de 1 000 localités rurales du Cameroun par la construction de mini-centrales solaires photovoltaïques (la ville universitaire de Soa en fait déjà l’expérience).L’Agence d’électrification rurale a pour ambition la couverture totale du territoire camerounais en courant électrique d’ici à 2035.A l’horizon 2017, le gouvernement a pour objectif de porter la couverture électrique de l’ensemble du territoire à 60 %. Logements sociaux : un programme ambitieuxEn dehors des réalisations, bien connues, de la SIC, de la MAETUR et du crédit foncier, à travers plusieurs villes, il importe de préciser qu’une première tranche de 500 logements vient d’être construite à Yaoundé – Olembe, sur les 10 000 habitations prévues.A Douala – Mbanga Bakoko, 1 175 logements sont en cours de construction.A Yaoundé, une 2è phase est en cours (660 logements sur un total de 1 800).D’autres sont prévus à Bafoussam, Bamenda, Limbé, Sangmelima (logements témoins réalisés à 90 %). A brève échéance, il est prévu la construction à Yaoundé de 1 840 habitations (dont 120 en matériaux locaux). Au total, le programme en cours à Douala et Yaoundé porte sur 7 335 logements. Les logements sont accessibles aux Camerounais moyens. Les critères et les modalités d’éligibilité permettent à toutes les catégories sociales (femmes, jeunes, personnes âgées, personnes handicapées, personnels d’astreinte etc.) d’avoir accès à ces structures. Le Chef de l’Etat, Président National du RDPC, aide les futurs acquéreurs en supportant entièrement les frais inhérents au foncier, aux aménagements et réseaux (eau, électricité, téléphone), soit 45 % du coût total de la production des logements.Il convient de souligner que le programme gouvernemental de construction de 10 000 logements sociaux et d’aménagement de 50 000 parcelles constructibles porte sur 22 localités (les capitales régionales, trois villes universitaires – Soa, Dschang, Bangangté – ; trois villes industrielles (Edéa, Limbé, Kribi) et six chefs-lieux de département (Kousseri, Batouri, Bafia, Sangmelima, Nkongsamba, Kumba). Etat des routes : des réalisations remarquablesLe gouvernement que soutient le RDPC a bitumé plusieurs axes routiers qui étaient, jadis, difficilement carrossables : Yaoundé-Douala ; Yaoundé-Bafoussam– Foumban etc. ; Yaoundé-Bertoua-GarouaBoulai-Ngaoundéré-Garoua-Maroua-Kousseri-Kaélé-Yagoua ; Yaoundé-Nanga Eboko – Minta – Bouam (en cours) ; Yaoundé-Ebolowa-frontière du Gabon-frontière de la Guinée Equatoriale ; Belabo-Bertoua ; Ring Road (en cours) ; Yaoundé – Mfou ; Boumyébel-Eseka-Lolodorf ; Edéa-Kribi ; Melong-Santchou ; Bangangté-Bafang.Afin de consolider le développement économique du Cameroun en plein chantier, le Président Paul BIYA, Chef de l’Etat, Président National du RDPC a ordonné le déblocage d’une dotation spéciale de 100 milliards F CFA en vue de la construction et de la réhabilitation des axes routiers. Neuf chantiers urgents sont programmés : réhabilitation des routes bitumées Ngaoundéré – Garoua (300 km) ; Yaoundé – Bafoussam – Bamenda (370 km) ; Yaoundé – Mbalmayo – Ebolowa (170 km) ; réhabilitation des routes en terre (Mandjou – Batouri – Ngoura – Ndelele -Yokadouma, 320 km ; Tibati – Banyo, 110 km ; Kumba – Mundemba, 110 km) ; construction de la route (Obala – Bouam en passant par Madaga, 110 km) ; réhabilitation des ponts sur la Dibamba sur l’axe Yaoundé – Douala et du pont sur le Nyong (route bitumée Edéa – Kribi). Le journal L’Action publie d’ailleurs vendredi 27 septembre 2013 un encart sur l’état d’avancement de ces travaux. La construction de l’autoroute Douala – Yaoundé commencera bientôt, tout comme l’axe Sangmelima – Bikoula (vers Djoum) et la route de désenclavement du bassin agricole de l’Ouest (200 km). Les travaux de construction du 2è pont sur le Wouri vont commencer incessamment, tout comme les pénétrantes Est et Ouest de la ville de Douala.Il importe, par ailleurs, de préciser que le programme de bitumage des routes en terre à trafic modéré est le suivant : Extrême-nord (Makalinga – Tokombéré) ; Centre (Messassi – Nyom limite Mfoundi-Lékié ; Obak – Mvoua – Nkolndobo – Koudandeng-intersection route Messassi – Nkometou 2 ; Efoumlassi – Mbankomo – Ecole publique Ezezang Essele – Abono – Nkolbang.Littoral (Ndikinimeki – Ndom) ; Sud-Ouest (Melong – Bangem) ; Littoral (Ngal – Mbo-Nlongko) Ouest (échangeur de Banjoun – marché Baham – Bangou – ville avec bretelle marché Baham – Baham ville) etc.Santé : l’éthique et la compétence Les candidats du RDPC font prévaloir, à juste titre, que le gouvernement qu’ils soutiennent a fait de la santé publique un catalyseur du développement. Pour assurer aux Camerounais des soins de santé appropriés, le territoire a été divisé en 143 districts de santé (encadrant entre 50 000 et 150 000 habitants) ; 130 hôpitaux de districts et 191 hôpitaux de districts assimilés administrent des soins appropriés aux populations. A l’intérieur des districts de santé, on dénombre 1 298 aires de santé et 1 690 centres de santé. Chaque aire de santé regroupe 5 à 10 000 habitants. Elle est composée d’un ou plusieurs villages et quartiers desservis par un centre de santé. La distance entre deux centres de santé est, en principe, de 5 km. Le Cameroun compte, à ce jour, 1 298 aires de santé et 1 690 centres de santé. Si l’on ajoute à ces structures sanitaires les hôpitaux généraux (Douala et Yaoundé), l’hôpital gynéco-obstétrique de Yaoundé qui n’existaient pas avant l’avènement du gouvernement majoritairement RDPC (l’UNDP, l’ANDP et le FNSC font aussi partie du Cabinet que dirige M. Philémon Yang), les hôpitaux de référence, les hôpitaux régionaux, force est de reconnaître que le Cameroun est sanitairement bien encadré. Le taux de prévalence du Sida a été considérablement réduit.Les professionnels qui exercent dans les formations sanitaires sont compétents, dévoués et généralement intègres. Les ordres nationaux (médecine, pharmacie, odontostomatologie) sont particulièrement pointilleux sur l’éthique, la déontologie et le rendement socioprofessionnel. Quant à l’objectif d’un médecin pour 1 000 habitants ou 500 habitants qu’évoque Mgr Kleda, il se réalisera progressivement, avec l’offre de qualité induite par les quatre facultés de médecine d’Etat (Yaoundé, Buéa, Douala, Bamenda) et les deux Instituts privés agréés par l’Etat. En octobre prochain, 500 futurs médecins seront admis au concours national d’entrée dans les écoles de formation médicale, en plus des 150 futurs pharmaciens et 150 futurs médecins-dentistes.
Education : qualité et professionnalisationLa formation du capital humain est une priorité pour le gouvernement majoritairement RDPC. De l’enseignement maternel à l’enseignement supérieur, en passant par les cycles primaire, professionnel (SAR-SM) et secondaire (CES, CETIC, CETIF, lycées d’enseignement général, lycées d’enseignement technique, lycées professionnels, lycées agricoles), tout est mis en œuvre pour densifier la carte scolaire et universitaire, avec deux paradigmes essentiels : la professionnalisation et l’assurance-qualité. A titre indicatif, le réseau scolaire secondaire comprend près de 3 100 établissements qui scolarisent environ 1 800 000 élèves encadrés par 40 000 enseignants.Dans le primaire, 16 000 écoles (publiques, privées et communautaires) scolarisent environ 4 000 000 d’élèves, tandis que le préscolaire regroupe 500 000 élèves répartis dans 5 400 établissements.Dans le supérieur, alors qu’une seule Université d’Etat fonctionnait avant le 6 novembre 1982, sans une seule Université publique, il existe aujourd’hui 8 Universités d’Etat, 150 Instituts privés d’enseignement supérieur et près de 7 000 enseignants permanents, associés, vacataires, missionnaires en plus des technologues (titulaires d’une habilitation à dispenser des enseignements technologiques et professionnels depuis la réforme du 14 novembre 2010), dans la soixantaine d’établissements techniques et professionnels et les filières professionnalisantes des facultés. Le nombre d’étudiants est d’environ 300 000 à la rentrée 2013 – 2014.Chaque année, afin de rapprocher les apprenants des structures scolaires et universitaire (écoles, collèges, lycées et Universités), d’importants investissements sont consentis (construction des salles de classe, ateliers, amphithéâtres, salles informatiques, aires de jeu, centres médico-sociaux, cités universitaires, restaurants universitaires). Il existe aujourd’hui des SAR-SM, CES, CETIC, lycées dans plusieurs villages du Cameroun.La stratégie sectorielle du sous-secteur éducatif a été élaborée en 2006. Elle est en cours de réajustement (2012 – 2020) afin d’y introduire des éléments liés à la qualité, à la professionnalisation, à l’évaluation interne et externe, à la cohérence du parcours (de la maternelle au supérieur), à l’employabilité et la production des richesses (l’apprenant est orienté vers l’accumulation des connaissances théoriques mais aussi l’acquisition des compétences pratiques, car le système éducatif doit devenir un authentique multiplicateur de richesses). Il importe de relever que le Cameroun est l’un des pays d’Afrique subsaharienne les plus scolarisés, avec un enseignement de qualité et un paramètre de professionnalisation de plus en plus substantiel.Transparence : le RDPC est un Parti républicain et fair-playLe RDPC est un Parti républicain, tolérant, humaniste et fair-play. Il respecte scrupuleusement les institutions républicaines. Il mettra tout en œuvre pour que les élections organisées par une structure indépendante (ELECAM) se déroulent dans la transparence et l’équité, conformément aux lois et règlements de la République et en droite ligne de la démocratie apaisée prescrite par le Président National du RDPC, Président de la République, Chef de l’Etat.En définitive, il est loisible de constater que les électeurs camerounais ont des raisons objectives de choisir les listes du RDPC. Les orientations données par Mgr Samuel Kleda s’inscrivent en droite ligne de la politique économique et sociale du Président National du RDPC. Que ce soit en matière d’accès à l’eau potable, que ce soit dans le domaine de l’électrification, dans ceux de l’habitat social, des routes, de la santé publique, de l’éducation ou dans plusieurs autres secteurs que n’a pas évolués la conférence épiscopale nationale, le RDPC a un bilan élogieux, un programme cohérent et une vision pertinente. En accordant une majorité forte au RDPC tant pour les législatives que pour les municipales, les électeurs permettront aux candidats de ce Parti de contribuer efficacement à la mise en œuvre de la politique des Grandes Réalisations d’une part et à la consolidation de la décentralisation, source du développement local d’autre part. Quant au Président National du RDPC, Président de la République, il disposera ainsi d’une grande marge de manœuvre institutionnelle, afin de s’atteler avec toujours plus de ténacité et d’efficacité à la promotion du mieux-être de tous les Camerounais. Il est, tous les observateurs avertis le savent, un homme d’Etat qui fait ce qu’il dit et dit ce qu’il fait car il est adepte du parler vrai, de l’agir juste et du vouloir pragmatique. Secrétaire à la Communication du RDPC*