Le secrétaire général du comité central du Rdpc a prescrit un travail sérieux et méthodique pendant la campagne électorale à venir.
La campagne électorale pour le double scrutin du 30 septembre 2013 s’ouvre le 15 septembre, selon des dispositions de la loi électorale qui prévoit notamment en son article…..que « la campagne électorale……. ».
En prélude au lancement de cette campagne, le secrétaire général du comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, Jean Nkuété, a présidé, le 5 septembre 2013, une réunion préparatoire au palais des congrès de Yaoundé. Ladite réunion faisait suite à la publication, les 2 et 3 septembre, des différentes équipes devant animer la campagne du RDPC (aux niveaux régional, départemental et communal) sur l’ensemble du territoire. Ces listes avaient elles-mêmes été précédées, le 5 août, par une circulaire du président national, Paul Biya, ainsi qu’une note portant désignation des 10 personnalités devant présider les commissions régionales.Outre le président du sénat, Marcel Niat Njifenji, le Premier ministre, Philémon Yang et les membres responsables du secrétariat général du comité central, ce sont donc les membres de la commission centrale et de ses structures d’appui, les présidents et chargés de mission des commissions régionales et départementales qui étaient en conclave avec le secrétaire général.
Une rencontre ponctuée par la communication de Jean Nkueté, un exposé du conseiller Benoît Ndong Soumhet relatif au bon usage des documents de campagne, de précieuses consignes d’ordre pratique données par son collègue Jean Fabien Monkam Nitcheu et une séance de questions-réponses fort enrichissante. Question pour eux de tout mettre en œuvre et toutes les chances de leur côté, pour qu’au 15 septembre, date du lancement de la campagne électorale officielle, le dispositif du RDPC soit parfaitement en place. Raison pour laquelle d’entrée de jeu, Jean Nkuété a situé les participants quant à l’objectif de la rencontre, qui portait sur la présentation des modalités de campagne et des éléments de stratégie que le RDPC a arrêtées. Dans son mot introductif, le secrétaire général du comité central a rappelé les acquis du parti de Paul Biya aux dernières législatives (152 sièges de députés) et la majorité absolue dans les conseils municipaux, pour dire que ces acquis doivent être préservés et même dépassés.
« Un pari que le statut du RDPC, sa stature et les ambitions qu’il porte pour le Cameroun nous imposent de relever », a martelé Jean Nkuété.Et le RDPC y a tout intérêt, compte tenu du caractère déterminant des élections législatives et municipales pour le contrôle de la réalité du pouvoir dans un pays, tant il est vrai que dans les démocraties modernes, le pouvoir législatif et le pouvoir local sont les principaux adjuvants du pouvoir exécutif.Pourtant, ce ne sera pas une tâche facile, a reconnu le secrétaire général, pour qui ces élections seront probablement les plus disputées depuis les scrutins de 1992 dont le RDPC ne garde pas forcément de bons souvenirs. Et pour cause, le niveau relevé des formations politiques en lice, leur farouche volonté de réduire l’influence du RDPC notamment au niveau communal, et la grande inconnue que constitue le nouveau fichier électoral biométrique. Raison pour laquelle Jean Nkuété a prescrit aux différentes équipes de lire avec insistance la circulaire du président national, s’en imprégner convenablement et de l’appliquer rigoureusement, car l’ayant personnellement trouvé « dense, claire et précise ». Ensuite, il faudra que les équipes travaillent sérieusement et intensément afin d’arrêter rapidement, sur la base des orientations du président national, des stratégies gagnantes dans toutes les localités.
Serge Williams Fotso