En venant personnellement procéder à l’inauguration de l’usine à gaz de Logbaba après avoir vivement remercié l’Afd pour sa contribution à la construction du second pont sur le Wouri, le chef de l’Etat met en confiance les investisseurs.
Fruit d’un partenariat entre l’Etat du Cameroun, représenté par la Société nationale des hydrocarbures (Snh) et la Rodeo Development Limited, une filiale de Victoria Oil and Gas Plc, une entreprise britannique, l’usine à gaz de Logbaba est la première production de gaz on shore au Cameroun.
Car jusqu’à présent, tout le gaz produit au Cameroun l’était à partir des puits dits off shore, c’est-à-dire situés en haute mer. Un bel exemple de coopération économique entre le Cameroun et un de ses nombreux partenaires qui savent que le pays de Paul Biya est une destination sûre pour les investissements étrangers et privés. Ces dernières années en effet, le Président Biya n’a ménagé aucun effort tant sur la plan national qu’international, pour attirer de plus en plus d’investissements dans son pays, qui dispose d’un sous sol immensément riche et d’une population très dynamique. Sur le plan national et prêtant une oreille attentive au secteur privé qui se plaignait de sempiternelles lenteurs administratives, le chef de l’Etat a instruit le gouvernement de trouver un moyen de simplifier les procédures aux opérateurs économiques.
C’est dans ce cadre que les centres de créations d’entreprises ont été mis en place pour en facilité la création. A ce jour, trois jours suffisent pour créer une entreprise au Cameroun. Sur le plan fiscal, des réformes ont été mises en place par le ministère des Finances, la direction générale des Impôts et la direction générales des Douanes dans le but d’aider les entreprises préalablement classées par catégories, à mieux faire face à leurs obligations fiscales et douanières sans mettre en péril leurs activités. En plus, il a été demandé au gouvernement de mettre en place un cadre de concertation permanent avec le secteur privé reposant sur le traité Ohada, ce cadre juridique qui protège entre autres les investissements étrangers.
Encadré par les bailleurs de fonds, le Cameroon Business Forum (Cbf) a ainsi vu le jour. Cette instance qui se réunit deux fois par an alternativement à Yaoundé et à Douala avec le Premier ministre chef de gouvernement conduisant personnellement la délégation gouvernementale, a permis, de l’avis des bailleurs de fonds concernés et du secteur privé, d’établir un dialogue constructif entre les deux parties, lui-même favorable à la production de richesses et d’emplois au Cameroun. Pour couronner le tout, chaque fois qu’un dirigeant d’un grand groupe étranger est de passage au Cameroun, le chef de l’Etat se fait toujours un plaisir de le recevoir pour le rassurer sur la destination sûre qu’est le Cameroun pour les investissements étrangers et privés. Chaque fois qu’il se retrouve à l’étranger, que ce soit pour une visite de travail, en visite d’Etat ou en visite privée, Paul Biya reçoit le patronat et multiplie les initiatives pour attirer de nouveaux investisseurs au Cameroun.
En décidant d’aller personnellement présider la pose des premières pierres de ces infrastructures construites avec l’aide des bailleurs de fonds bilatéraux et des partenaires économiques divers, le chef de l’Etat les rassure davantage. Il était au port en eau profond de Kribi en octobre 2011, aux barrages hydroélectriques de Memve’ele et de Lom Pangar en juin et août 2012, au chantier de construction du second pont sur le Wouri le 14 novembre 2013 et l’inauguration de l’usine à gaz de Logbaba le lendemain. Paul Biya envoie un message clair aux investisseurs actuels et potentiels : le Cameroun qui est un pays stable est également une destination de choix pour les investissements.
Claude Mpogué