Comme il est de tradition et ce depuis 48 ans déjà, les jeunes du Cameroun sont au centre de toutes les attentions à travers toute une fête qui leur est consacrée.
La nation entière et ; au tout premier rang le chef de l’État, S.E Paul Biya, le Gouvernement de la République, à l’unisson, célèbrent et communient avec ce que tout pays a de plus précieux et de plus cher : sa jeunesse. Le RDPC, parti avant-gardiste dans la promotion et l’intégration des jeunes en a une si grande conscience qu’il mise sur cette jeunesse dynamique pour le développement socio-économique du pays.Parce qu’elle fait l’objet de toutes les préoccupations, parce que la nation a conscience de son rôle, son potentiel, ses qualités, ses capacités et aussi de ses difficultés structurelles, l’État met tout en œuvre pour trouver des solutions à ses problèmes et à son plein épanouissement, malgré un environnement assez difficile.
Même si les conditions économiques précaires et les multiples fragilités de notre société affectent indistinctement tout le monde, (vieux et moins vieux, grands et petits, citadins et ruraux), l’État du Cameroun intègre le fait que « tout jeune a droit à un emploi », ainsi que le stipule la Charte africaine de la jeunesse.La thématique réservée cette année pour cette célébration fait du jeune camerounais un acteur essentiel dans la construction nationale dont les piliers fondamentaux sont le patriotisme et l’intégration nationale. Si partout au Cameroun chaque jeune doit se sentir chez lui, indépendamment de ses origines et de ses croyances, les valeurs de tolérance, de démocratie, de paix, d’acceptation mutuelle sont avant tout le socle sur lequel repose le patriotisme, car elles conduisent à la conscience nationale.
Le patriotisme, celui que les ainés devraient inculquer aux jeunes, est bien ce sentiment que la construction nationale est une œuvre collective faite de renoncement et d’engagement sincère, de probité et de rectitude morale. Ce patriotisme là ne s’accommode pas de l’esprit d’accumulation qui est en cours actuellement et que combat le Président Paul Biya.Les fréquents rappels à l’ordre du Président National du RDPC qui puisent leur fondement dans le projet de société porté par le Parti, ne visent autre chose que la construction d’une nation dans l’équité, l’effort commun, avec des mœurs assainis et un engagement à servir le pays, en fonction de ses capacités et de ses moyens. Or, contrairement à la plupart des pays en développement, notre pays, avec ses potentialités naturelles et humaines incomparables, maitrise son taux de chômage, à travers des stratégies à moyen et à long terme.
Avec une main d’œuvre de qualité et disponible, une offre de formation technique et professionnelle en constante amélioration, les différentes stratégies pour la résorption du chômage des jeunes devraient trouver des réponses adéquates à travers tous les projets structurants en cours et à venir. Car nous sommes dans un État qui a une vision claire des stratégies de développement des capacités professionnelles épousant les besoins actuels et futur de l’offre. Les perspectives en termes d’emplois sont donc prometteuses, en dépit du scepticisme ambiant.Dans le Document de stratégie pour la croissance et l’Emploi (DSCE), le Gouvernement a tenu compte de tous les diagnostics incorporant tous les secteurs qui forment autant de gisement d’emploi. Le pays diversifie actuellement les sources de financement du développement, en même temps qu’une synergie d’ensemble est encouragée entre l’État et le privé, pour la formation des jeunes. Même si l’État maintient encore son statut de grand fournisseur de formation en raison des déséquilibres sociaux (qu’il a le devoir régalien de corriger), l’on tend de plus en plus vers une répartition des taches entre le gouvernement, les communautés locales, l’industrie en vue de contenir le chômage.Comme on le constate, tout est mis en œuvre pour que les jeunes s’intègrent harmonieusement dans un pays qui est le leur et qui a vocation à trouver des solutions à leurs différentes préoccupations.
C’est pourquoi, sans relâche, le RDPC œuvre aux cotés du gouvernement pour que le projet de société du Président Biya se réalise dans l’équité, la justice sociale et la concorde. Telle est d’ailleurs l’une des exigences de la Charte du Parti qui, dans la thèse 14 stipule que « … l’objectif fondamental du Parti est de travailler à l’évènement d’une nation Camerounaise rénovée, fondée sur les principes de rigueur, de moralisation, sur la liberté et la démocratie, pour assurer le plein épanouissement des populations ». En fait, il est question d’œuvrer à l’avènement de tout ce qui constitue la citoyenneté d’aujourd’hui, aussi bien pour les vieux que pour les jeunes.
Par Benjamin Lipawing