Le parti au pouvoir, qui affiche la plus grande implantation territoriale, est aussi la formation politique qui s’est le plus impliquée dans la consolidation de l’unité et de l’intégration nationales au Cameroun.
Jean Nkuété, le secrétaire général du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), conduit personnellement la caravane du parti de Paul Biya aux manifestations marquant la célébration du cinquantenaire de la réunification du Cameroun oriental et du Cameroun occidental que préside le chef de l’Etat et président national dudit parti le 20 février 2014. A ses côtés, des militants venus par milliers des quatre coins du pays –du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest- pour vivre en direct la consécration du « vivre ensemble », tel que prôné par le parti du rassemblement, à savoir « la recherche et la consolidation de l’unité, de l’intégration et de l’indépendance nationales », confère l’article 2 des statuts du Rdpc.
Les statuts du Rassemblement démocratique du peuple camerounais prévoient certes qu’il en soit ainsi, mais il ne s’agit pas que de dispositions statutaires, il est question d’une disposition d’esprit qui abrite, depuis de longues dates, le président Paul Biya et les adeptes d’une société de valeurs. Le Rdpc, en fait, a toujours affiché, de tous temps, une forte propension tant par son idéologie que par ses actions, à rassembler les camerounais de divers horizons, en dehors de toute considération d’ordre ethnique, linguistique, religieuse ou politique. Francophones et anglophones confondus, sont portés à consolider davantage l’unité nationale, avec l’objectif majeur de parvenir à une intégration effective des masses, stade suprême de l’Etat-Nation.Tel qu’il ressort de la charte même du Rdpc, le parti au pouvoir est une organisation politique de masse et par conséquent, elle a vocation à rassembler en son sein tous les camerounais, sans exclusive, de manière à parvenir à ce que les rédacteurs de ladite charte ont appelé « une collectivité humaine parfaitement intégrée qui transcende les particularismes ethniques, religieux et linguistiques et qui a une conscience vitale et confiante de son unité et de sa solidarité, c’est-à-dire une collectivité qui partage une histoire commune et est mue par une volonté de vivre ensemble un destin commun ».Facile donc de comprendre que le Rdpc veuille valoriser l’héritage qui nous vient du lendemain de l’indépendance du Cameroun, la réunification du 1er octobre 1961. Le Rdpc dont la longévité au pouvoir n’a d’égal que la mansuétude de la politique des grandes réalisations qui prennent progressivement corps, recommande, et veille en effet à ce que l’Etat camerounais serve le peuple dans la justice, la liberté et l’égalité de tous.Pour prouver que les parties anglophone et francophone ne correspondent qu’à une seule entité, le Rdpc a particulièrement recommandé lors de son troisième congrès tenu les 15 et 16 septembre 2011, l’introduction des langues nationales et la consolidation du bilinguisme dans les programmes scolaires et universitaires.
En fixant les grandes lignes de la politique gouvernementale –qui est l’émanation du Rdpc- en matière économique et sociale, notamment par des principes contenus dans l’ouvrage de référence des militants du Rdpc, du Renouveau et des camerounais tout court « Pour le libéralisme communautaire » et aussi à travers l’implémentation de l’actuelle feuille de route gouvernementale dénommée la politique des grandes réalisations, le Rdpc et son chef entendent poursuivre sans relâche leurs efforts afin d’apporter la prospérité au peuple camerounais, question de garantir l’unité et l’intégration nationales auxquelles est attaché tout citoyen.
Serge Williams Fotso