Le lundi 8 septembre 2014, les cloches de la rentrée scolaire ont retenti à 7h30mn dans les écoles, lycées et collèges, où les élèves ont effectivement entamé l’année.
A Yaoundé, le rendez-vous de ce premier jour de rentrée a été honoré. Des milliers d’écoliers et d’élèves ont renoué avec le chemin de l’école lundi dernier. Dans la plupart des établissements visités, les cours ont repris bien que timidement. En dépit de cette timidité observée, les leçons ont commencé à être dispensées.
Au lycée de Biyem-Assi choisi pour le lancement des activités de l’année scolaire, le proviseur Jean Kontchou, parle d’une marque de confiance et d’interpellation à plus d’ardeur au travail, surtout que « Nous sommes appelés à travailler pour atteindre des objectifs, des résultats de qualité en fin d’année». Défi qu’entend relever madame Mohamadou Kingui, proviseur du lycée de Nkolmesseng nouvellement créée, où les cours, ont effectivement démarré. Objectif, « Faire de ce jeune lycée une référence dans la qualité de l’enseignement et des performances dans les résultats ». Au collège Jean Tabi par exemple, c’est par une cérémonie d’accueil des nouveaux élèves que le ton de la rentrée a été donné. Luc Mballa, responsable de l’animation culturelle du collège explique la signification et la symbolique de cette cérémonie « C’est une cérémonie particulière en ce sens qu’elle est l’occasion de passage de témoins entre les meilleurs élèves de Terminale qui quittent le collège et les élèves de 6è, qui reçoivent ce flambeau pour perpétuer les valeurs du collège, secret de notre réussite que nous essayons d’inculquer à nos enfants ».
Pour cette année, c’est l’élève Etienne Nicolas Ambassa Onana, qui a obtenu la moyenne de 17 au concours d’entrée en 6è au collège Jean Tabi, qui a reçu la lourde charge de porter le flambeau de sa promotion. Passé cette étape, élèves et professeurs titulaires se sont retrouvés dans les classes pour le démarrage effectif des cours.Dans les établissements primaires le démarrage était réel. A l’école publique d’Etoudi groupe I, le directeur Bernard Bidoua rassure que la rentrée dans son établissement a été effective, « Tout a bien démarré, nous avons redistribué le paquet minimum que nous avons reçu du ministère afin que les cours débutent véritablement le premier jour en attendant celui qui vient en appui dans les communes ».La preuve de cette déclaration a été apportée par Enama Ndjodo et Ruphine Angoula, respectivement enseignants au CM2 et à la Sil à l’école d’Etoudi qui précisent que les cours ont débuté par la leçon de morale sur le règlement intérieur. Le secrétaire général du Minedub, Ivo Leké Tambo est allé dans les écoles primaires pour s’assurer que la rentrée est bel et bien effective. Et même si ce n’est pas encore la grande effervescence, il souligne que « La présence des élèves et des enseignants est effective même si certains trainent encore le pas». Toutefois, engagement a été pris de tout mettre en œuvre pour une année scolaire réussie. Les tout petits de la maternelle ont également pris le train de la rentrée et pour certains c’est le premier contact avec l’école, et là-bas, rires et pleurs étaient au rendez-vous. Les tout petits ont du mal à se séparer de leurs parents. Les institutrices qui jouent les secondes mères les consolent. « On leur donne des jouets, le goûter pour qu’ils se calment », rassure Patricia Ambani, maîtresse au complexe bilingue « Les Pigeons ». Dans leurs sacs, on retrouve non pas des cahiers, mais de quoi manger. L’enseignement est adapté à leur âge et à la circonstance. Ainsi, activités ludiques et chants ponctuent les heures de classe. Bref, tout est fait pour détendre l’atmosphère. La première semaine de classe est consacrée à la prise de contact. On apprend à se dire bonjour, merci et au revoir. A l’aube de cette année, un seul mot d’ordre donc pour les parents et les éducateurs : réussir l’année scolaire.