Le président du Sénat a respectivement échangé les jeudi 03 et mardi 07 octobre 2014, avec Beti-Marace Martial, ambassadeur de la République centrafricaine et Martin Chungong, secrétaire général de l’Union interparlementaire.
« Je suis venu d’abord lui rendre une visite de courtoisie et le remercier pour l’appui que les autorités camerounaises m’ont apporté à l’occasion de ma candidature au secrétariat général de l’union interparlementaire. », confie Martin Chungong, après trois quart d’heure d’échanges avec le président de la chambre haute du parlement.Entre les problèmes d’insécurité, les conflits à travers le monde, et la question de la démocratie au Cameroun, plusieurs sujets ont alimenté l’entretien entre les deux personnalités. « Nous avons fait un tour d’horizon des grands dossiers mondiaux, et la contribution éventuelle du Cameroun et du Sénat à la résolution des grands conflits qui existent à travers le monde. Nous avons également parlé de la démocratie au Cameroun et l’action du Parlement camerounais ». Le secrétaire général de cette institution vieille de 125 ans, revient sur le rôle des parlementaires et relève que ces derniers doivent mettre en place des cadres législatifs, assurer le contrôle de l’action gouvernementale et les intérêts du peuple. Toute chose qui contribue à la résolution des conflits. Il a par ailleurs souligné la nécessité pour les deux chambres du Parlement camerounais de travailler en étroite collaboration. Quelques jours avant cette rencontre, Marcel Niat recevait Beti-Marace Martial nouvellement accrédité à Yaoundé. Ce dernier est allé s’abreuver à la source de la sagesse qu’est le président de la Chambre haute du parlement du Cameroun. Etranger en terre camerounaise, il souhaité avant toute chose avoir la bénédiction des sages. Après un entretien d’une demi-heure, le diplomate centrafricain a confié à la presse que cette audience riche et dense était avant tout une visite de courtoisie. « Je viens de présenter mes lettres de créances le 19 septembre dernier à son Excellence Monsieur le président de la République, Paul Biya. Il va de soi que je vienne m’abreuver à la source de la sagesse qu’incarne le Sénat camerounais et aussi recevoir les bénédictions de ces sages du pays. »Par ailleurs, il faut dire que les échanges étaient orientés vers la question de l’insécurité qui prévaut actuellement en Rca, actualité oblige. « Il va de soi que chaque fois qu’on se rencontre, que nous puissions aborder les problèmes d’insécurité, parce que sans sécurité, le développement de nos nations n’est pas possible », a-t-il ajouté. Tout en reconnaissant que la situation à la frontière est préoccupante, Beti-Marace Martial a souhaité que les autorités compétentes des deux pays se concertent régulièrement pour avoir une opinion commune et au besoin définir des stratégies et des tactiques pour pouvoir juguler cette crise endémique qui freine le développement du pays.Quant-à l’état des lieux en Centrafrique, le diplomate pense que la marche vers la sécurité est un processus. Néanmoins, depuis l’installation de la Minusca, la situation connaît une évolution non négligeable. « Selon les informations à notre possession, au moins 85% de la sécurité est maîtrisée au niveau de Bangui », a-t-il reconnu.