Les célébrations de l’accession à la Magistrature Suprême du Président Paul Biya ont toujours quelque chose de particulier et d’unique
pour tous ceux qui, tout au long de ces années, ont vécu tous ces instants. Intenses, chaleureuses, méditatives et le sentiment d’une jeunesse sans cesse renouvelée. Comme une hydre qui renait de lui-même, le grand soulagement intervenu le 06 novembre 1982 avec l’avènement du Renouveau, revit chaque année, avec cette charge émotionnelle toujours présente, à côté du sens du devoir accompli : la conscience pointue des responsabilités, des enjeux et des priorités de l’heure. Et, malgré les multiples tentatives, personne comme le mythique Héraclès, n’est encore parvenu à l’anéantir et à entraver sa marche.
Le Renouveau, manifestement, est toujours nouveau, du fait même de la nature des hommes et de la société dans laquelle nous vivons et qui, chaque jour, affrontent des réalités nouvelles, des défis nouveaux et des situations aussi nouvelles qu’inattendues. Rien, absolument rien, ne saurait donc être statique. Tout est unique, tout est mouvement que charrient les ambitions, les passions des hommes et les exigences du temps. Suivant le diptyque de la vie, le jour et la nuit, les joies et les peines, le bon et le mauvais, le Renouveau trace en permanence son chemin, affrontant les vents parfois contraires, bravant sans cesse de nombreux obstacles, construisant avec courage l’avenir tout en consolidant jalousement ses acquis. Hier, la crise économique consécutive à la dépréciation des prix des matières premières, les troubles sociaux nés des hoquets du changement ; aujourd’hui, les menaces terroristes, la croissance ralentie par l’instabilité des prix du pétrole et les conséquences néfastes d’une mondialisation aveugle, le chômage à endiguer et la pauvreté à combattre. Demain, ce sera, au vu des efforts et des sacrifices consentis, la mise en route et la maîtrise des grands projets structurants, le bien-être social garanti, et certainement, la balise du train de l’émergence.
Certes, le 06 novembre ne concerne pas uniquement le Rdpc et ses nombreux militants. C’est une célébration de tous les Camerounais pour l’avènement d’une ère nouvelle qui a ouvert toutes les espérances. Beaucoup de Camerounais de tous bords politiques, se remémorent sans doute les symboles, les actes, les paroles et l’enthousiasme général qui ont marqué cette rupture historique. Il y eut un avant et un temps du Renouveau qui s’écrit et évolue chaque jour, s’adaptant aux circonstances, avec cette même conviction que le chemin est à parfaire, constamment.
Cette année, la célébration du 06 novembre est aussi particulière car elle intervient à un moment charnière de la vie du Parti : le renouvellement à la base, de ses instances dirigeantes. Il s’agit, selon le mot même de Jean Nkuété, de doter le parti d’hommes et de femmes capables de renforcer le leadership du RDPC sur le terrain et d’accompagner le Président Paul Biya dans la réalisation de ses ambitieux projets et programmes de développement. C’est donc une opération vitale pour le Parti qu’il faut mener avec droiture, la foi militante et le patriotisme.
Par Benjamin Lipawing
