Le Secrétaire général du Comité central du Rdpc, M. Jean Nkuété achève mercredi prochain, 29 juin, par l’étape de Yaoundé la série de visites de travail entamées le 30 mai
dans les 10 régions et consacrées à l’installation des responsables récemment nommés par le Président national au sein des Délégations permanentes Régionales et Départementales. En attendant cette ultime étape qui servira d’apothéose, le Secrétaire général séjourne aujourd’hui et demain dans les Régions du Nord-Ouest et de l’Ouest. Pendant un mois, Jean Nkuété a donc effectué un marathon dans les dix Régions, non pas pour une banale tournée de routine, mais pour tenir des meetings publics sanctionnés par des séances de travail et des audiences.Le bilan partiel de ces visites de travail mené au pas de course permet de tirer de nombreux enseignements.
1 – Avec ces nouvelles structures régionales et départementales, le Rdpc tisse progressivement sa toile sur le terrain. Le Renouvellement des Bureaux des organes de base avait doté les 1080 sections intérieures et les 17 sections extérieures de 17535 Responsables élus à la base. La mise en place des coordinations régionales et départementales vient enrichir ce dispositif avec des ressources humaines supplémentaires pour des effectifs de 69 dans les Régions et 409 pour les 58 départements. La triple mission de coordination, d’encadrement et de liaison qui leur est désormais confiée doit leur permettre de préparer les semences porteuses des nouvelles espérances du Rdpc : discipline, solidarité, tolérance, sens du pardon pour des résultats toujours plus efficaces et des victoires encore plus éclatantes.
2 – Du Nord au Sud, de l’Est au Sud-Ouest et au Littoral, il suffit de voir l’enthousiasme, l’engagement et la détermination des responsables nouvellement installés pour constater qu’ils semblent avoir une devise commune : « Je ne faillirai point ». Autre constat : les rigueurs et les contraintes du protocole républicain s’évanouissent et se diluent dans l’ambiance de la camaraderie et du militantisme. Entre militants et camarades d’un même parti, les barrières protocolaires tombent et s’effondrent : le parti c’est le parti ; l’Etat c’est l’Etat !
3 – Si le terme n’était pas galvaudé, on aurait employé le mot historique pour qualifier l’actuel déploiement du Secrétaire général du Comité central sur le terrain. Quoiqu’il en soit, on n’en est pas si éloigné : le contexte, le caractère inédit des structures, la personnalité des responsables ; tout cela confère un côté original et sans précédent à cette actualité. Et pour ne rien gâcher, au fil des étapes, Jean Nkuété esquisse le profil, l’identité, le visage du militant nouveau qui passera forcement par le moule de la Formation et de l’Académie. Le nouveau militant du Rdpc doit donner à César ce qui est à César : au président national les prérogatives de prendre les décisions nécessaires au bon fonctionnement du Parti ; au militant de base de comprendre et de concilier la légalité des responsables nommés et la légitimité de ceux qui sont élus ; aux présidents de sections, « chefs politiques locaux » d’assurer l’animation du Parti au quotidien en donnant l’exemple, en tendant la main, et en évitant l’exclusion ; aux présidents, membres et chargés de mission des Coordinations régionales et départementales les tâches de coordination d’encadrement et de liaison.
Pour tout dire, pendant ces trente derniers jours, le Rdpc s’est livré à un story-telling : le Parti écrit sa propre histoire, dans le sillage de celle du Cameroun. Avec Jean Nkuété dans le rôle de narrateur et Paul Biya dans celui de concepteur et de réalisateur. Les pirates, les hackers et autres apprentis sorciers ne pourront pas briser la toile ainsi tissée et compromettre cette belle histoire.