Les propos verbeux des tous les éditorialistes et autres analystes ou commentateurs n’ont pas modifié d’un iota les…procès-verbaux des bureaux de vote.
Mercredi dernier, 9 novembre, le monde entier, qui avait « élu » presque à l’unanimité Hilary Clinton, s’est réveillé en découvrant que les électeurs américains ont choisi Donald Trump comme 45ème Président des Etats-Unis d’Amérique.
Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Nous sommes parmi ceux qui ont oublié cet adage de la sagesse populaire. Et nous l’avons appris à nos dépens : ce n’est pas le monde entier, ni les sondeurs et les éditorialistes qui élisaient le Président des Etats-Unis mais 120 millions d’électeurs américains. De manière libre, souveraine et démocratique, ceux-ci ont choisi Donald Trump en dépit des avis « défavorables » d’une partie de la « communauté internationale » et de tous ceux qui croient être des faiseurs d’opinion.
Dans ces mêmes colonnes mercredi dernier, nous avons pris le risque de parier sur la victoire de Hilary Clinton. Le risque paraissait alors mince puisque la plupart des sondages et des observateurs donnaient Hillary Clinton vainqueur. Une prédiction n’est pas une élection. L’humilité, et l’honnêteté intellectuelle nous obligent à reconnaître que nous nous sommes trompés. Nos lecteurs, à qui nous présentons nos plus sincères excuses, voudront bien nous pardonner cette erreur que nous assumons entièrement. Ce n’était pas un parti pris mais une tentative d’anticipation.
La réalité est là, implacable et incontournable : Donald Trump est le 45ème Président des Etats-Unis, et Paul Biya, Président élu de manière souveraine et démocratique par le peuple camerounais a adressé un message de félicitations au nouvel élu. Le président y écrit : « Il m’est agréable de vous adresser mes vives et chaleureuses félicitations, suite à votre élection à la présidence des Etats-Unis d’Amérique. J’y joins mes vœux de plein succès dans l’exercice de votre mandat présidentiel. En vous élisant à la tête de l’Etat, le peuple américain a de nouveau fait la démonstration de sa vitalité politique et de sa maturité démocratique. Je saisis cette solennelle circonstance, pour vous assurer de ma disponibilité, à œuvrer encore davantage à la consolidation et à la promotion continues, des excellentes relations d’amitié et de coopération qui existent entre nos Etats et nos peuples. » Telle est la position officielle du Cameroun, exprimée par S.E. Paul Biya, Chef de l’Etat, Président National du Rdpc. Bien entendu, le Parti œuvrera, à sa manière, à la consolidation et au renforcement des relations bilatérales déjà excellentes entre le Cameroun et les Etats-Unis d’Amérique. Tel est le devoir du Rdpc. Tel est le devoir du journal L’Action.
Par Christophe Mien Zok
