«L’objectif de l’émergence doit être érigé en grande cause nationale qui mobilise l’ensemble de nos concitoyens afin de faire du Cameroun un pays moderne et socialement avancé ».
Ainsi parlait Paul Biya le 06 novembre dernier lors de sa prestation de serment devant la représentation nationale. Prenant tout le peuple à témoin, il exprimait sa ferme détermination à mettre tout en œuvre pour l’atteinte des objectifs qu’il s’est fixé, notamment le désir de modernisation du pays qui, lui-même, est un processus global intégrant à la fois des aspects institutionnels, économiques et sociaux. Dans cette quête de la modernité chez Paul Biya, la construction d’un homme nouveau, habité par l’équité, l’éthique, le partage et le patriotisme est ce qu’il y a de fondamental. La République moderne se construit pour des hommes (première richesse d’une nation) et par des hommes mus par un même idéal.
La volonté de grandeur et de modernité de Paul Biya pour le Cameroun s’appuie sur une nation pleine d’espérance et dotée d’extraordinaires potentialités. Le Président propose une nouvelle vision globale de la modernisation du pays : le numérique, les énergies renouvelables, l’agriculture, la construction et la réhabilitation des routes, l’industrialisation, la santé et l’éducation sont autant de domaines créateurs de valeurs ajoutée et pourvoyeurs d’emplois.
A travers un ensemble d’indicateurs que l’on relève dans le projet de budget 2019 estimé à plus de 4850 milliards, l’on peut apprécier la volonté du Chef de l’Etat d’apporter des solutions rapides et pertinentes aux questions urgentes qui se posent en ce moment. L’accélération de la décentralisation, la construction des infrastructures de base et énergétiques, le domaine social et la recherche du mieux-être des jeunes sont érigées ici en priorité absolue.
Bien plus et sans perdre de vue les variantes et variations de notre société, et en dépit des mutations qui structurent notre monde, le chef de l’Etat a comme projet de société la République. La modernisation qu’il envisage se présente donc comme une affaire d’Etat appuyée par une ferme volonté politique. Ce projet novateur suppose une transformation réussie de la société qui repose avant tout sur l’association des intelligences, des comportements irréprochables, un engagement et un loyalisme sans failles à celui qui a reçu l’onction et les suffrages du peuple. Il est fait appel au patriotisme ardent de ceux et celles qui seront choisis pour conduire et traduire en actes concrets la promesse du Président. Devant tant de défis et d’enjeux, le «solidarisme» qui est le ferment d’une conscience nationale aigüe, doit déboucher sur un nécessaire pacte autour du Président de la République.
Il va de soi qu’il n’y a pas de modernité de la République sans modification des comportements et des mentalités, sans des hommes d’honneur, faits de qualités exceptionnelles et des conditions d’assujettissement à une cause nationale, celle du développement du Cameroun. Paul Biya nous invite, chacun dans son domaine et ses capacités, à construire un avenir collectif. Cette orientation, bien que malmenée parfois par des hommes habités par l’égoïsme et l’individualisme, est largement inspirée des réflexions et des pratiques du pouvoir politique, une profonde connaissance des rouages de l’économie et des hommes que seul le temps enseigne à ceux qui ont la patience.
Sur ce chemin de la modernité, le Chef de l’Etat reconnait qu’il y a beaucoup à faire. C’est conscient de l’ampleur de la tâche qu’il exhorte ses compatriotes à la défense de la paix, de l’unité nationale et de la solidarité autour des menaces et agressions aussi bien internes que de ceux qui n’ont pour ambition que la destruction des précieux acquis. Car, c’est à ce prix que se construiront les hôpitaux, les routes, les écoles et universités et une économie à la mesure des attentes de la population qui a besoin de l’éducation, de la justice, du travail et du pain.
Enfin, La modernité dans la République exemplaire de Paul Biya est celle qui crée et façonne une nouvelle citoyenneté faite d’hommes et de femmes vertueux, patriotes, loyaux et engagés, respectueux des institutions et mus par un même élan de cœur et de solidarité. Les fondements sont construits. Car avec le raffermissement des institutions républicaines, la maitrise des réformes économiques et sociales, le renforcement de l’État de droit, de la démocratie et des libertés publiques, une gouvernance en permanent amélioration, le nouveau septennat sera celui de la modernité et de la responsabilité. A chacun (partis politiques, société civile, syndicats, cadres et hauts fonctionnaires) d’apporter sa pierre à l’exaltante mission de construction nationale.
Benjamin LIPAWING