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L'Editorial

Vaillants militaires, courageux militants :

Les menaces n’ont servi à rien. Les intimidations n’ont pas suffi. Les provocations sont mortes de leur propre mort. Les coalitions contre nature ont révélé leurs limites.

Les menaces n’ont servi à rien. Les intimidations n’ont pas suffi. Les provocations sont mortes de leur propre mort. Les coalitions contre nature ont révélé leurs limites. Les outrances verbales et les insultes n’y ont rien changé. Ceux des Camerounais qui ont pensé qu’ils pouvaient empêcher, de près ou de loin, la célébration de la 47ème édition de la Fête de l’Unité ont fini par capituler et reconnaître leur échec. À l’approche de chaque 20 mai, ils mobilisent le ban et l’arrière-ban de tous ceux que le Cameroun compte d’opposants, de dissidents et de contempteurs pour dénigrer et ternir la fête de l’unité. Et chaque 20 mai, leurs efforts restent vains mais ils ne baissent pas les bras pour autant. Cette année, ils croyaient avoir trouvé « la solution finale » pour se débarrasser de Paul BIYA et de son régime en organisant à Paris une manifestation. Mais la France est à 6000 kilomètres du Cameroun. Même si tous les followers actifs et passifs des réseaux sociaux y descendent dans la rue, ils restent loin du Cameroun, le principal théâtre des événements. 
 
Deux jours plus tard, le 20 mai donc, ces doux rêveurs lointains, adeptes de la virtualité, ont été rattrapés par la réalité. Contrairement à leurs élucubrations apocalyptiques et mensongères, la fête de l’unité a été célébrée, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, dans le faste, la ferveur et la solennité par des Camerounais enthousiastes et patriotes. À Yaoundé, Paul BIYA a présidé la grande parade au Boulevard du 20 Mai et la réception au Palais de l’unité. Les fantômes n’étaient pas du côté où on les annonçait mais plutôt du côté de ceux qui s’échinaient à véhiculer des insanités en prenant leurs rêves pour des réalités au sujet de l’état de l’unité ou de la santé du couple présidentiel. Ce cinglant démenti sur le terrain les ramènera-t-il à cette réalité qui crève les yeux et qu’ils refusent de voir? Pas sûr tant il n’y a pas pire aveugle que celui qui refuse de voir. Qu’ils viennent donc au Cameroun et qu’ils viennent voir de leurs propres yeux ce qui se passe dans ce pays qu’ils caricaturent et noircissent à longueur de journée. 
 
 
Trêve de polémiques! La 47ème édition de la fête de l’unité est rentrée dans l’histoire, mais le Cameroun continue sa longue marche vers l’unité et la prospérité. À chaque fois que ces enjeux seront en …jeu, aucune sirène d’où qu’elle vienne ne doit nous détourner de notre chemin. Tel est le sens et la signification de la forte mobilisation des militants du RDPC dans toutes les localités où il y a eu défilé. Malgré les menaces et les risques, nos militants étaient parfois avec les militaires les seuls participants présents à la Place des Fêtes. Fidèles à la chanson, les militants et les militantes du RDPC sont prêts à aller jusqu’au bout du monde, sous le soleil et sous la pluie, pour défendre l’unité et la paix au Cameroun et par ricochet prouver leur fidélité au Président national, Paul BIYA. Ce n’est pas un hasard si les mots militaires et militants ont la même racine lexicale. Tous s’abreuvent à la source de la foi et de l’engagement, du courage et du patriotisme, de l’honneur et de la fidélité. Dans cette autre guerre à la fois psychologique, stratégique et tactique, la victoire appartient à ceux qui sont sur le terrain. Comme le RDPC. Tant pis pour les absents. Une fois de plus, ils auront tort.

Christophe MIEN ZOK

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