La semaine dernière, des individus prétendument camerounais réunis au sein d’une brigade dont la dénomination et les méthodes n’ont rien à envier à une organisation terroriste et animés par la haine, la folie furieuse et des pulsions meurtrières ont décidé de s’attaquer à Monsieur Paul BIYA,
Président de la République du Cameroun, en séjour privé à Genève en Suisse. Des Camerounais? Pas vraiment! Non seulement la plupart d’entre eux n’en ont plus la nationalité, mais qui plus est, ils revendiquent davantage leur appartenance non pas au Cameroun mais à une tribu. Ce positionnement sociologique a le mérite de la clarté même si personne ne les a désignés pour parler au nom de cette communauté. Qu’à cela ne tienne ces activistes et terroristes, du reste minoritaire, ont choisi de manifester bruyamment et violemment dans les grandes capitales occidentales pour se donner en spectacle et faire croire à l’opinion internationale qu’ils parlent au nom de la majorité des Camerounais.
Utilisant des techniques et des moyens dignes des guérillas urbaines, ils ont opté pour la politique de la terre brûlée: tous les moyens, y compris les plus ignobles, les plus abjects, les plus violents sont bons pourvu que BIYA s’en aille. Peu importe le prix humain que cela coûtera à la communauté nationale. D’ailleurs, pour eux il n’y a plus de communauté nationale puisque chacun va désormais rentrer et rester dans son village pour créer sa part de républiquette. Voilà le projet: mettre le Cameroun à feu et à sang dans l’espoir de reconstruire à partir de ces décombres fumantes et sanguinolentes un Cameroun nouveau. Quelle utopie! Détrompez-vous, bande d’illuminés: aucun ordre ne naîtra du chaos que vous voulez créer.
Samedi dernier à Genève, ces terroristes d’un autre genre ont heureusement trouvé sur leur chemin les forces de…l’ordre suisses ainsi que des patriotes camerounais venus en nombre sur les lieux défendre non pas un homme mais une institution dénommée le Président de la République du Cameroun, élu par le peuple camerounais souverain. De Genève à Washington en passant par Berlin et Paris, la meute de la BAS(Brigade Anti Sardinards), puisqu’il faut bien la désigner par son nom, croyait avoir le monopole dans tous les domaines. Quelle bassesse! Après la bastonnade reçue ils réfléchiront désormais par deux fois avant de recommencer.
Les policiers helvétiques et les patriotes camerounais venus en renfort pour soutenir le couple présidentiel leur ont dit avec des mots, à coups de gaz lacrymogènes et de jets d’eau: BASta! Ça suffit! Stop! Y en a marre de ces pseudo-Camerounais qui veulent à tout prix et à tous les prix transporter les problèmes du Cameroun sur la scène internationale. Il est clair maintenant que si ces gangs en avaient la possibilité ils n’hésiteraient pas à recourir à l’élimination physique de leur « ennemi » préféré: Paul Biya.
Car en fin de compte tel est le but ultime de toutes ces marches et manifestations qui ne reposent sur aucune démarche ou stratégie. Plaise au ciel que les Camerounais dans leur immense majorité ne succombent pas aux discours haineux et extrémistes inoculés par les idéologues de ce ramassis de revanchards obnubilés par la prise de pouvoir. Souhaitons au peuple camerounais la lucidité, la maturité, la résilience, la tolérance et un sens des responsabilités à toute épreuve pour éviter le chemin du chaos vers lequel ces égarés veulent conduire le pays.
En dépit de ces bonnes résolutions et de ces vœux, la BAS devrait désormais trouver sur son chemin des patriotes prêts à leur barrer la route et à leur dire: à bas la BAS! Bas les pattes !