Elle compte prendre une part active aux travaux que Joseph Dion Ngute va conduire dans les prochains jours.
Depuis l’annonce du Grand dialogue national (GDN), la diaspora camerounaise s’active. Elle qui, au regard de l’intérêt que lui accordent les pouvoirs publics, a conscience d’être un acteur important de cette grand-messe, entend y jouer un rôle capital. Aussi, se prépare-t-elle à y prendre part. Ainsi, dès le lendemain du discours du président de la République, les Camerounais du monde entier ont commencé à s’intéresser aux modalités de participation à ces travaux. Des messages de soutien et des questions des compatriotes visant à accompagner le dialogue fusent du monde entier. Tous les sites web officiels (présidence de la République, portail du gouvernement, Minrex) et du Rdpc ainsi que les autres plateformes d’échanges sont littéralement envahies par les internautes à cet effet.
En Europe, la diaspora camerounaise s’organise déjà pour faire parvenir ses propositions au gouvernement. C’est le cas en France, où différents mouvements associatifs se sont réunis le week-end dernier en vue de préparer leurs contributions respectives à la résolution, non seulement des problèmes du pays, mais aussi des difficultés qu’éprouve la diaspora, notamment en ce qui concerne son implication dans les affaires du pays. On apprend par exemple que le bureau de la section Rdpc France nord a déjà son plan de travail prêt.
Ce document dont le Journal L’Action a pu obtenir copie, prévoit une série de rencontres et de séances de travail allant du 16 au 29 septembre 2019, avec comme grandes séquences la rédaction d’une motion de soutien, l’élaboration et l’administration d’un questionnaire visant à recenser les préoccupations de la diaspora, l’exploitation dudit questionnaire pour la rédaction d’un mémorandum et la présentation dudit mémorandum par une délégation de la section à Yaoundé.
Au même moment, les sous-sections Rdpc s’organisent déjà pour relayer, le moment venu, les conclusions du dialogue, pour en faciliter la mise en œuvre. C’est le cas dans le Val d’Oise, en Seine et Marne ou encore en Seine Saint Denis.En Italie également, toute une organisation est mise sur pied pour mobiliser tous les compatriotes de bonne volonté pour une meilleure contribution au succès du dialogue, et surtout pour la facilitation de l’implémentation des résolutions et des recommandations qui découleront.
Longin Cyrille Avomo