Les populations du Nord ont salué cet appel du président de la République, S.E Paul Biya à un dialogue national inclusif, pour la résolution définitive de la crise sécuritaire dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
L’annonce de l’adresse du chef de l’Etat à la nation camerounaise s’est répendue comme une traînée de poudre. De bouche à oreille, le téléphone arabe a fonctionné à haut débit. Chacun y allait de ses attentes, mais avec pour épicentre la crise sécuritaire dans le NoSo. Le message du président de la République a été suivi avec une attention très soutenue, puisque c’est une sortie inhabituelle sanctionnée par l’instauration du dialogue national pour une sortie victorieuse de cette désescalade de la situation sécuritaire dans les deux régions anglophones qui n’a que trop duré. Les camerounais du Nord ; de tout bord, ont chacun applaudi cette initiative louable du président qui a décidé en bon père de famille. « C’est une décision d’un sage père qui est pétri d’expérience et ne veut perdre aucun de ses enfants. Nous sommes d’accord avec cette décision, car nous voulons à tout prix la paix au Cameroun et le Cameroun restera un et indivisible », a affirmé Baba Laddé, handicapé moteur, mécanicien des motos à l’esplanade du cinéma le Ribadou à Garoua, où la débrouillardise fait son cinéma au quotidien.
Les commentaires ont gagné toutes les villes, dans les rues, les concessions, les bars et les lieux publics. La plus grande leçon à retenir de ce message du président de la République est celle du dialogue national qui inclut même les camerounais de la diaspora. Les élites extérieures et forces vives ont accordé leur violon pour cette sage décision de l’homme du Renouveau. « Le Nord entend y apporter sa grande contribution », a déclaré le chef de la délégation permanente régionale du Comité central pour le Nord, Sa Majesté Aboubakari Abdoulaye, 1er Vice-président du Sénat, Lamido de Rey Bouba.
Pierre Abdou