C’était au cours d’une vidéoconférence, qu’animait le président de cet organe, à laquelle participaient de nombreux militants, sympathisants et d’autres membres de la diaspora.
La section Rdpc d’Italie n’a vraiment pas attendu pour rendre compte du déroulement du Grand dialogue national qui s’est tenu du 30 septembre au 04 octobre 2019 à Yaoundé. En effet, dès leur retour dans leur pays d’adoption, les responsables de cet organe de base ont organisé dans la soirée du 07 octobre, une vidéoconférence de restitution des travaux auxquels ils venaient de prendre part, en tant que membres de la diaspora camerounaise.
Éric Serge Sandjo Tonga, chef d’entreprise, directeur d’un important groupe hôtelier en Italie, président de cette section, Frederick Ndang Nchaw, opérateur social et secrétaire de ladite section et Sandrine Valérie Ottou, médecin infectiologue et présidente de la sous-section Rdpc de Rome, qui faisaient partie de la délégation de la diaspora triée sur le volet, étaient donc à juste titre les animateurs de la vidéoconférence. Dès 21h30, l’heure convenue pour ce rendez-vous, plusieurs centaines d’internautes étaient connectés sur la page facebook de la section, pour écouter le compte-rendu.
S’exprimant en français et en anglais, les intervenants ont dans un premier temps, présenté la composition de la commission 7 « rôle de la diaspora dans la crise et contribution au développement du pays », dans laquelle ils ont majoritairement travaillé, aux côtés d’autres éminents membres de la diaspora camerounaise : le Pr Jean Louis Atangana Amougou, le directeur de cabinet du secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie qui en assurait la présidence, Éric Chinje, le célèbre journaliste passé par la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et d’autres institutions internationales, Joseph Antoine Bell, l’écrivaine Calixte Beyala, l’avocat international Julius Nkafu, etc.
Il se sont ensuite appesantis sur la méthode de travail, les débats, ainsi que les principales résolutions adoptées, dont la structuration de la diaspora, l’adoption de la double nationalité, la représentation de la diaspora au sein des instances de décision, l’institution d’un fonds pour venir en aide aux victimes de la crise du Nord-ouest et du Sud-ouest, etc. Ils ont enfin répondu aux nombreuses questions des internautes, sans en éluder aucune. Y compris les plus polémiques. L’échange a duré plus de deux heures.
Longin Cyrille Avomo