L’élection des maires et de leurs adjoints qui a débuté hier 18 février 2020 sur le terrain, doit absolument traduire la volonté du peuple, l’a martelé le patron administratif du Parti, le 16 février 2020.
Jean Nkuété a été clair au cours de cette importante réunion qu’il a présidée au siège du Rdpc, le dimanche 16 février dernier en présence de ses principaux collaborateurs, des mandataires et des chargés de mission appelés à superviser l’opération sur le terrain : le choix des jeunes gens, des femmes et des hommes devant diriger les mairies du Parti doit obéir aux directives du Président national contenues dans la circulaire encadrant ce processus qui doit s’achever le 25 février prochain. Pour cette mandature qui coïncide avec la mise en œuvre de la loi portant Code général des collectivités territoriales décentralisées devant confier entièrement le destin des communes aux élus locaux, aucune erreur ne sera tolérée. Pour le SG du Comité central du Rdpc : « Nos communes doivent être administrées par des militantes et des militants compétents, irréprochables au regard de la loi et de l’éthique, totalement dévoués à la tâche et jouissant des qualités humaines et des aptitudes leur permettant de répondre au mieux aux aspirations et aux besoins légitimes des populations ». Une disposition que les participants ont longuement applaudie, en guise d’approbation. En clair, le processus de désignation du maire et de ses adjoints dans chaque commune contrôlée par le Rdpc sera supervisé par le mandataire du Comité central, assisté du chargé de mission, conformément aux choix opérés plus tôt par le groupe communal, obéissant lui-même aux conditions fixées par la loi et aux exigences du Rdpc qui doivent absolument être observées par tous. Ce sont ces femmes et hommes qui, après avoir bénéficié de la confiance de leurs collègues conseillers municipaux, qui seront par conséquent investis par le Parti lors de l’élection proprement dite au cours de la session dite de plein droit présidée par le préfet, conformément à la loi. Comme en 2013, la discipline du Parti est de rigueur, car un parti politique structuré et moderne comme le Rdpc ne peut s’accommoder du désordre et de tous les fléaux relevés par la circulaire à l’instar de la corruption. Par ailleurs, aucune candidature alternative ne sera acceptée en dehors du choix opéré au sein du groupe communal tenant compte de l’approche genre, de la promotion de la jeunesse et de la prise en compte des composantes sociologiques de la population vivant dans la commune. Comme en 2013, les contrevenants, aussi bien les candidats que les mandataires et chargés de mission, devront répondre de leurs actes devant les instances disciplinaires du Parti, avec les conséquences que l’on sait pour la carrière politique des uns et des autres. Depuis la publication de cette circulaire, c’est la satisfaction générale sur le terrain où les militants espèrent comme le demande la hiérarchie, que leurs camarades devant diriger les mairies soient représentatifs. Des jeunes, des femmes et des hommes connus non seulement pour leur militantisme, mais également pour leur sens du devoir, au moment où les collectivités territoriales décentralisées sont appelées à jouer un rôle central dans le développement socio-économique des populations.