Les bons résultats réalisés par le Parti à l’élection municipale et ceux attendus de l’élection législative, viennent récompenser un travail méthodique et permanent sur le terrain et auprès de l’électorat.
Conformément à la loi, les résultats des municipales ont commencé à être proclamés le 10 février dernier ; le processus s’est poursuivi les jours suivants dans les commissions communales. Le Rdpc qui était le seul à présenter des listes dans les 360 communes du pays, en sort grand vainqueur, lui qui s’est investi comme jamais pour atteindre ce résultat. Conscient en effet de la particularité de ce scrutin qui intervient juste après la promulgation de la loi sur le code général des collectivités territoriales décentralisées et qui est appelé à accélérer le processus de décentralisation pour un meilleur épanouissement socioéconomique des populations. Le Rdpc qui était également en lice dans toutes les circonscriptions du pays parmi les 33 partis politiques ayant pris part aux législatives, attend les résultats avec grand optimisme ; sûr de son fait. D’autant plus que le dépouillement pour cette élection était presqu’identique à celui des municipales, dans chaque circonscription et bureaux de vote où les Camerounais ont été nombreux à aller voter dans les dix régions ; boycottant au passage l’abstention prônée par les partis politiques très actifs sur les réseaux sociaux, mais ne disposant en fait d’aucune base solide ; un vivier de militants inscrits effectivement sur les listes électorales. En attendant en effet de tirer toutes les leçons de ce double, le Rdpc qui a toujours été aux côtés des populations et contre la violence, peut s’estimer heureux. Force est par ailleurs de constater que les Camerounais ont accordé leurs suffrages aux partis politiques qui prônent la paix, l’unité, le vivre ensemble, la réconciliation et la solidarité. Tournant le dos aux architectes du chaos et à ceux qui ont tenu un discours ambigu face aux sécessionnistes dont les exactions ne se comptent plus dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. Le Social Democratic Front (Sdf) par exemple qui figure en bonne place dans cette catégorie a ainsi été vomi par les électeurs pour ce double langage. Il a été balayé même dans ses fiefs historiques par une population qui rejette toute violence. Et personne ne viendra parler cette fois-ci de victoire volée ; tout étant clair. Le message est clair : les Camerounais dans leur immense majorité, veulent vivre ensemble et en paix dans leur pays. Les partis politiques qui ont planifié de mettre le Cameroun à feu et à sang et leurs donneurs d’ordre et bailleurs de fonds doivent le comprendre une fois pour toutes : le Cameroun qui est jaloux de sa souveraineté, entend rester maître de son destin qui est celui d’un pays uni, en paix et dont la diversité est une force plutôt qu’un facteur de divisions.
claude Mpogué