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MIFI : L’urgence d’une reprise en main

Face aux cas d’infection croissante, la deuxième phase de la sensibilisation a été déclenchée par le Maire Roger Tafam.

422 infectés dans le département de la Mifi, contre 222 dans le Noun, 108 pour la Menoua. Suffisant pour déclencher l’alerte et crier au danger de… mort. Suffisant pour repartir pulvériser les marchés, désinfecter les services publics, arroser les lieux de culte, arroser de produits les établissements scolaires et les sites de recasement des sinistrés de la catastrophe de Gouaché. Sans oublier les lieux de forte concentration humaine tels que les gares routières. Bien plus, il était urgent de redoubler la sensibilisation à travers des caravanes motorisées et sonorisées, ou encore la distribution des flyers aux messages poignants. Dans cette “guerre”, le général, Roger Tafam, maire de la ville de Bafoussam, conduit personnellement les troupes, assisté de ses lieutenants, chefs des exécutifs communaux d’arrondissement de Bafoussam 1, 2 et 3, sous la coordination du gouverneur Awa Fonka Augustine. Pour la journée du jeudi 16 juillet, et ce jusqu’au samedi 18 juillet 2020, les caravanes vont sillonner les quartiers Famla, Bamendzi, Ndiandam, Bamengo ville, Kouogouo ville, Tougang ville, Tyo ville, Djeleng, Djeumoun, Koptchou ville, etc. Corona n’est pas encore mort Contrairement à ceux des ennemis et adversaires politiques du Rdpc qui souhaitent voir échouer toute initiative de ce Parti, en incitant les populations à la désobéissance et à la non observance des mesures barrières, dans les marchés notamment. Arguant que cette pandémie n’est pas une menace pour l’instant. Une volonté bien huilée qui semble vouloir prendre les actions de la communauté urbaine de Bafoussam en otage, et qui vient se greffer à une autre attitude malsaine des organisateurs d’obsèques. Ceux-ci tenant absolument à les rendre grandioses et populaires, malgré les multiples décisions des autorités administratives locales et les chefs traditionnels à les réduire à la stricte intimité familiale. Sans compter les surcharges dans les taxis et sur les motos, à la barbe des forces de maintien de l’ordre qui semblent impuissantes face à autant de dérives civiques. Ce sont autant de critiques apportées par les hommes de médias à l’attention du maire Roger Tafam et du gouverneur Awa Fonka Augustine, au cours du point de presse, organisé ce jeudi dans la salle des Actes de la communauté urbaine de Bafoussam. D’où l’appel lancé à ces derniers par le n°1 de la région, pour qu’ils apportent leur contribution à cette campagne de sensibilisation.

William Monayong

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