Le 4 août dernier, le secrétaire général a rendu une visite de réconfort à ce membre titulaire du Comité central du Rdpc, éprouvé par le décès de son père.
C’est un Jules Doret Ndongo stoïque que le patron de l’administration du parti de Paul Biya retrouve en cette mi-journée, en sa résidence de Messamendongo, une banlieue de Yaoundé. Jean Nkuété est accompagné, entre autres, du Sénateur Badel Ndanga Ndinga, secrétaire adjoint à la Culture, à l’Education et à l’Environnement, Jean Fabien Monkam Nitcheu, conseiller au secrétariat général du Comité central et Fru Jonathan, chargé de mission auprès de ladite structure. Visiblement, le chef de la délégation départementale du Comité central pour l’Océan, par ailleurs ministre des Forêts et de la Faune et son épouse Monique, tiennent bien le coup, depuis le décès du patriarche Fritz Prosper Ndongo Ondo leur père et beaupère respectif, survenu le 25 juillet dernier à l’hôpital central de Yaoundé, à 94 ans. Malgré les circonstances douloureuses, les deux personnalités ne cachent pas la joie de se retrouver. Outre le lien privilégié qu’il entretient avec quasiment tous les hauts cadres, voire les militants du Rdpc, Jean Nkuété est fier de retrouver le collaborateur et surtout le fils que Jules Doret Ndongo a toujours été pour lui. « Papa a commencé à perdre de sa superbe lorsqu’il a perdu son épouse, il y a cinq ans aujourd’hui », renseigne le ministre Jules Doret Ndongo. Il n’a tenu tout ce temps que grâce à la vie d’austérité qu’il a toujours menée, et grâce au sport, qui l’ont tenu à distance de certaines maladies du troisième âge telles que le diabète, l’hypertension artérielle, etc. « Mais, sa vie a commencé à véritablement décliner en janvier dernier, avec des pertes d’appétit, voire le refus volontaire de s’alimenter auquel ses 10 enfants et la trentaine de petits-fils s’efforçaient de remédier à chacune de leurs visites dans sa résidence de Biyem-Assi ». Pour le ministre Ndongo, même si la joie d’hier fait place à l’amertume aujourd’hui, « c’est un départ normal, car papa a vu le fruit de son travail de son vivant ». Ancien employé à la Régie nationale des chemins de fer du Cameroun(Regifercam), le patriarche Ndongo Ondo a en effet « produit » une bonne brochette de hauts cadres de l’Etat, (ministre, magistrat, administrateur civil, haut cadre de la Sûreté nationale, etc.) qui se relayaient deux semaines durant à son chevet, alors qu’il était aux bons soins du Pr. Fouda à l’hôpital Central de Yaoundé. Le patriarche Fritz Prosper Ndongo Ondo sera inhumé le samedi 8 août prochain, dans son village natal à Bidjouka par Lolodorf, dans le département de l’Océan, région du Sud Cameroun. Comme quoi, « Brève, éphémère, la vie n’est pas que brume ».
Serge William FOTSO