Elites, autorités traditionnelles et autorités administratives de ce département se sont retrouvées le 3 août dernier pour soutenir les actions du Président Paul Biya en faveur de l’Ouest et de leur département en particulier.
«Aucune déstabilisation (éventuelle) du Cameroun ne passera par l’Ouest, encore moins par le département des Hauts-Plateaux ». Ainsi pourraient être résumés les objectifs de la rencontre qui s’est tenue le lundi 3 août dernier à la préfecture de Baham, chef-lieu du département des Hauts-Plateaux. Outre le Vice-premier ministre Jean Nkuété, secrétaire général du Comité central du Rdpc et grande élite de l’Ouest, la rencontre réunissait tout ce que le département des Hauts-Plateaux compte comme élites intérieures et extérieures, tous bords politiques confondus, l’ensemble de l’autorité traditionnelle et toute l’autorité administrative, sous la conduite du préfet Yanpen Ibrahim. Main dans la main, les fils de ce département ont réitéré leur respect indéfectible aux institutions de la République et leur soutien inconditionnel à l’action du président de la République, « S.E Paul Biya, le bâtisseur infatigable ». Non sans donner des propositions concrètes pour le développement harmonieux des Hauts Plateaux et de la région de l’Ouest dans son ensemble. Faux préjugés Mais au-delà de tout, il était surtout question pour les différentes parties prenantes, de prêcher le langage de la vérité aux populations de ce département, quelque peu perturbées ces derniers temps par des discours mensongers de quelques marchands d’illusion. Car faut-il le rappeler, si les fils de l’Ouest ont effectivement soutenu la guerre de libération à la veille de l’indépendance, aux côtés d’autres tribus notamment du Centre et du Littoral, il y a longtemps que la page a été tournée, à charge pour ce peuple travailleur de lorgner vers son développent et partant, celui du Cameroun. Il a donc été rappelé aux participants que c’est le Président Paul Biya qui, au plus fort du désamour entre les autorités traditionnelles et administratives, au lendemain des indépendances et qui avait même conduit à la dissolution par l’administration Ahidjo de certaines chefferies traditionnelles à l’Ouest, avait réhabilité certains royaumes de l’Ouest, et même créé de nombreuses autres chefferies traditionnelles. En d’autres termes, c’est sous le régime du Renouveau que les chefferies traditionnelles ont retrouvé leur superbe, à savoir exercer librement leur double fonction traditionnelle et administrative, en parfaite harmonie avec l’administration centrale et dans l’intérêt compris des administrés, citoyens Camerounais.
Serge William Fotso