Le Parti de Paul Biya a vu tous les recours intentés contre lui lors du contentieux préélectoral rejetés.
Au vu de tous les bruits et autres fausses nouvelles distillées par certains contempteurs du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), y compris quelquesuns de ses militants qui ont vu leurs dossiers recalés pendant le processus d’investiture, au regard de la flopée de recours en annulation de ses listes dans certaines circonscriptions électorales intentés par certaines formations politiques, pour quelques observateurs mal inspirés, ce parti allait mordre la poussière dans les circonscriptions incriminées. Tellement les raisons semblaient évidentes et pertinentes. Au finish, la chambre administrative de la Cour suprême a purement et simplement rejeté tous ces tissus de mensonge d’où émanait une forte odeur de mauvaise foi et d’arguments qui manquaient de fondement. Du Diamaré au Moungo, en passant par la Sanaga maritime, le Nyong et Kelle, l’Océan, ou encore le Nkam, le Lom et Djerem, le Wouri, etc, chez les juges le même mot est revenu, irrecevable, pour invalider les recours des plaignants. Il n’est pas jusqu’au département du Mfoundi où le Pcrn et d’autres formations politiques ont demandé le rejet des listes du Rdpc. A l’Ouest par exemple, le tribunal administratif de Bafoussam a enregistré six recours. Ici, le Rdpc était opposé à l’Union des mouvements socialistes (Ums) dans la circonscription du Haut-Nkam. La requête introduite par Penka Kamla, candidat investi par le Rdpc, demandait la « disqualification» de la liste du parti de Pierre Kwemo. Le requérant soutient que la tête de liste de l’Ums dans le collège des délégués de département est un cadre du Rdpc et serait même président de sous-section. Dans le Nyong et So’o, l’Upc contestait les candidatures de deux militants du Rdpc. La réhabilitation de sa liste rejetée par Elecam pour « défaut de cautionnement pour l’ensemble des candidats, l’absence d’attestations de non redevance, le nonrespect du genre, aucune précision sur la qualité de l’autorité ayant investi les candidats», n’a pas commis de suite favorable. Il en est de ce cas comme de beaucoup d’autres, de tous les autres cas qui ont ainsi permis au Rassemblement démocratique du peuple camerounais de prendre une bonne option pour la victoire finale le 6 décembre 2020 prochain. La bataille judiciaire ouverte dans le cadre du contentieux préélectoral lui en a donné les atouts.
Williams MONAYONG