A l’initiative du bureau de la section Rdpc, les motos-taxis de sa circonscription poli- tique ont été invités à tourner le dos aux appels à la dé- stabilisation.
A l’incivisme qui y a jadis fait son lit, Lucien Tekam, doté d’un sens élevé de solidarité et d’entraide, brandit désormais le panneau « stop ». Il met fortement l’accent sur des initiatives qui répondent aux exigences de sécurité et de respect de la réglementation en vigueur. Désormais, les milliers de conducteurs de ces engins à Douala III ne vont plus prendre la poudre d’escampette au moindre contrôle inopiné des forces de l’ordre ou se laisser manipuler par des hommes politiques véreux. L’engagement du vice-président du bureau de la section Rdpc de Wouri III, depuis des années vise également à participer à la régulation de ce secteur d’activité où le non respect du code de la route, les surcharges et agressions diverses y ont longtemps roulé à une vitesse astronomique. Et pour véritablement apporter une substantielle plus-value à l’assainissement de cette activité névralgique, il est d’abord question, précise Lucien Tekam, de procéder à l’identification de tous les acteurs de ce secteur. Visiblement émus par cet élan de cœur, ils ont loué l’initiative et dit toute leur détermination à se conformer à la loi et à extirper toutes les brebis galeuses de leur milieu. Outre l’accompagnement financier pour l’obtention des permis de conduire, le viceprésident du bureau de la section Rdpc de Wouri III a, séance tenante promis une petite dotation en gilets pour leur identification. En parfaite synergie avec les motos-taxis, aucun appel à l’insurrection ne pouvait donc prospérer dans leur camp à Douala III et même au-delà. Lucien Tekam ayant préalablement saisi le taureau par les cornes pour adresser à ses nombreux amis, des messages de prise de conscience. Raison pour laquelle la sérénité a régné à Douala où l’on a bien intégré le caractère insurrectionnel des mouvements du 22 septembre dernier dans les rangs des motos-taxis qui ont décidé de ne plus se laisser manipuler par certaines formations politiques de l’opposition. Une opposition qui pense toujours à tort que la ville de Douala est sa chasse gardée. Ses seuls programmes se résument uniquement au noircissement du Rdpc et de son champion dans les plateaux de télévision et dans les réseaux sociaux, sans un projet alternatif convaincant. Pour barrer la voie à ces imposteurs et à ces affabulateurs Lucien Tekam a indiqué que dans sa logique habituelle, le Rdpc sait faire la différence entre l’agitation et l’essentiel.
Emmanuel BITODEN