Dans un mémorandum adressé au chef de l’Etat, ils dénoncent les rapports erronés de Green Speace et Transparency, des associations et lobbies qui veulent saboter ce projet qui porte tous les espoirs d’émergence des populations riveraines.
Dans ce courrier adressé au chef de l’Etat et Président national du Rdpc, ces élites du département de l’Océan constituées de responsables à la base du Rdpc et des forces vives de Campo et Niété, affirment avec force que la déstabilisation du Cameroun à travers ces Ong ne passera pas. Dans cette correspondance-vérité, ces maires Rdpc et leurs adjoints, la sénatrice Rdpc, les présidents de sections Rdpc, Ofrdpc, et Ojrdpc et les présidents des associations les plus représentatives des populations se dressent contre à l’unanimité contre ces manœuvres. Car il y a trois semaines, un concert de musique précédé d’une distribution de plants de cacaoyers a été organisé dans un village de Campo par une Ong internationale pour amadouer les riverains. Ce concert de musique et la remise de ces plants qui interviennent curieusement 20 ans après l’implantation de cette Ong au Parc national Campo-Maan, n’avait qu’un objectif : montrer aux populations que ces Ong se soucient de leurs intérêts. Green Speace et Transparency qui sont ainsi à la manœuvre, ont au préalable et sans avoir eu à investiguer sur le terrain, produit des rapports erronés insinuant que Camvert ne respecte pas les normes environnementales et sociales, et ne prend encore moins en compte les doléances des populations riveraines. Mais ces dernières jusqu’ici délaissées par ces curieux bienfaiteurs d’un jour, ont vite perçu cette manœuvre en trompe l’œil. Elles qui savent qu’il y a déjà eu des dizaines de milliards destinés aux riverains qui ont été dilapidés par ces mêmes Ong. 7 Milliards engloutis dans le Projet Gef, 4 milliards sans traces au Programme Kudu-Zombo, 10 milliards et plus, partis en fumée dans la Forêt modèle, et aucune réalisation visible dans tout le Plan d’aménagement issu du Programme Éco-dévéloppement de Campo. Contrairement aux promesses initiales, ces Ong ont laissé Campo dans le sous-développement et la misère dans laquelle, Camvert veut les extirper. Réduire le déficit en huile de palme Camvert emploie à ce jour pas moins de 500 personnes en majorité des riverains, et a signé des contrats de soustraitance avec 14 entreprises locales. L‘espoir renaît chez les populations laissées sur le carreau du progrès social par ces Ong qui ne cessent de les spolier de leurs ressources. Ces Ong qui servent les intérêts financiers et d’impérialisme économique des grandes firmes occidentales qui produisent d’autres huiles et matières grasses, tirent les ficelles dans l’ombre. Plus grave, on décèle des menaces de déstabilisation du Cameroun et de son tissu économique. Par ailleurs, le Plan de gestion environnemental et social (Pges), prévoit des infrastructures sociales de base en quantité : routes, emplois par milliers, formations sanitaires, points d’eau, électrification… Ce même Pges dévoile des innovations technologiques de dernière génération, avec des centrales à cogénération d’énergies, des usines de traitement d’eaux usées et des unités de production d’engrais biologiques. Sur le plan économique, Camvert viendra contribuer à la réduction du déficit de 200 tonnes d’huile de palme et de production de matières grasses, que le Cameroun importe pour son industrialisation, à concurrence de 90 milliards de FCfa. Face à toutes ces manipulations et manœuvres déstabilisatrices, les élus Rdpc de la zone d’influence du projet disent “Non”. Le président de la République, chef de l’État et Président national du Rdpc, Paul Biya est ainsi saisi par ces représentants légitimes du peuple, pour un soutien clair à ce projet salvateur ; initié et financé par des Camerounais.
Claude MPOGUE