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SENAT : La session budgétaire s’ouvre demain

Les membres de la chambre du parlement haute se re- trouveront pour 30 jours de travaux, dont l’enjeu n’est plus à démontrer

«La session parlementaire du mois de novembre est traditionnellement consacrée à l’examen et à l’adoption du projet de loi de finances de l’année N+1 ». Ces propos du sénateur Jean Marie Mama, confortent l’appellation « Session budgétaire », attribuée à la session du mois de novembre. On peut donc supposer que l’élaboration et l’adoption de la loi de finances 2021, est un sujet incontournable sur la table des membres de la chambre haute pour les 30 prochains jours. Ils devront donc avoir face à eux, les membres du gouvernement appelés à défendre les enveloppes de leurs départements ministériels respectifs. Un travail qui pourrait être moins houleux que les précédentes années, grâce aux débats d’orientation budgétaire entamés durant la dernière session. Jean Marie Mama précise qu’« Après avoir participé au cours de la session de juin dernier à la deuxième séance du débat d’orientation budgétaire sur la programmation économique et budgétaire à moyen terme 2020-2022, nous nous attendons à retrouver dans le projet de loi de finances 2021, des inscriptions budgétaires respectant les prescriptions de cette programmation ». Une attente qui, si elle est comblée, faciliterait sans doute le déroulement des travaux. Et les attentes, il y’en a forcément. En effet, en reprenant le chemin de l’hémicycle, les sénateurs espèrent chacun qu’un point particulier de la loi de finances ou même l’ensemble de la loi réponde à ses aspirations. « Nous nous intéresserons particulièrement à l’enveloppe réservée à l’accélération véritable de la décentralisation, avec la mise en place très prochaine des conseils régionaux », a relevé Jean Marie Mama. Au-delà de la loi de finances, les sénateurs vont aussi procéder au vote des projets de lois transmis par le gouvernement, à l’examen des propositions de loi émanant des chambres elles-mêmes et au contrôle de l’action gouvernementale. Avec les derniers événements de Kumba qui témoignent de la persistance de la crise dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, on peut penser que les sénateurs vont aussi s’incliner sur cette question, afin de suggérer des solutions qui pourraient régler définitivement ce problème qui expose sans cesse les populations aux exactions des bandes armées.

LINE TANKE

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