Vendredi prochain, c’est le 6 novembre. Et ce jour-là, « les militantes, les militants, les alliés, les amis, et les sympathisants du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais s’associent à tous les compatriotes de bonne volonté, sur tout le territoire national et à l’étranger, pour commémorer le 38ème anniversaire de l’accession à la Magistrature Suprême du Président de la République, Son Excellence Paul BIYA. » Pendant toute cette semaine, le débat, que dis-je, la polémique, va une fois de plus envahir l’espace politico-médiatique. On connaît par cœur les arguments des uns et des autres aussi bien sur le bilan, la longévité, le manque d’alternance, le verre à moitié vide ou à moitié plein, etc. On n’y reviendra pas.
Sur la longévité et l’alternance par exemple, on renverra les contempteurs aux paroles de Paul Biya lors de la conférence de presse conjointe à l’occasion de la visite de François HOLLANDE à Yaoundé: « ne dure pas au pouvoir qui veut mais qui peut. » Au-delà de la boutade et de la lapalissade, quelle lucidité! Surtout une belle pique à l’endroit de tous ceux-là qui, faute d’arguments, font flèche de tout bois pour discréditer le Renouveau et son Promoteur. Depuis la survenue de la pandémie du covid-19, ils glosent, ergotent et supputent matin, midi et soir sur l’absence, la disparition et la mort du Chef. Ils oublient ou feignent d’oublier qu’une « photo » comme ils prétendent ne peut pas diriger un pays, a fortiori le Cameroun. Faut-il leur rappeler que la gestion et la direction d’un pays aussi complexe que le nôtre ne peut en aucun cas relever du pilotage automatique.
N’en déplaise à ceux qui prennent leurs rêves pour des réalités, il y a bel et bien un pilote dans l’avion Cameroun. La preuve: malgré les épreuves, les zones de turbulences et les trous d’air, l’appareil tangue mais le cap est gardé; il n’y a pas eu de crash fracassant. Et si l’astuce du pilote consistait justement à faire ou à laisser croire que le cockpit est vide? Combien se sont laissés prendre à ce piège?
Qu’à cela ne tienne, déjouer les pièges, surmonter les obstacles, braver les obstacles constitue un chapitre important du manuel de survie de l’homo politicus. Dans ce registre, Paul BIYA et le Renouveau ont une expérience certaine et avérée: du coup d’état manqué de 1984 à la crise économique de 1988 en passant par les années de braise 1990-1992, Boko Haram, la crise anglophone, le parcours a toujours été vital. Du funambulisme au-dessus du précipice, sans jamais tomber dans l’abîme. Avec la pandémie du covid-19, on peut affirmer que ce parcours est devenu…viral. Mais on peut espérer que le Président Paul Biya, le navigateur au long cours, saura une fois de plus louvoyer entre ces obstacles et poser son avion au sol avec tous ses passagers sains et saufs. Dans ce domaine, comme dans bien d’autres, le Cameroun ne s’en sort pas si mal.
Le Renouveau a donc 38 ans et le septième mandat de Paul BIYA, entamé en 2018, s’achève dans cinq ans. Qui peut prédire ce que nous réserve cet horizon à la fois si proche et si lointain? En attendant, et dans l’immédiat, il faut réussir la mise en place des Régions, dernier étage de la fusée de la décentralisation. À cet égard, les élections régionales du 6 décembre prochain constituent un test déterminant. Pourvu que Paul BIYA, le visionnaire, fasse entendre raison à tous ces gestionnaires à la petite semaine qui ont le nez sur le guidon et ne regardent que leurs intérêts. Tous ceux qui ont soutenu le Renouveau et son Promoteur durant ces 38 ans doivent avoir à cœur de l’accompagner jusqu’à la gare et de veiller à ce que son œuvre s’inscrive dans la durée et dans une perspective historique.
En dépit du contexte sanitaire et dans le strict respect des mesures-barrières, on peut dire avec fierté et objectivité: Joyeux anniversaire au Renouveau et au Président Paul BIYA.