Après leur brillante élection, ces élus doivent dès à pré- sent justifier la confiance placée en eux par les populations et leur Parti, en se mettant immédiatement au service de leur communauté.
I l n’y aura pas de round d’observation pour ces élus qui font la fierté du Rdpc qui les a investis pour cette élection, où ils ont triomphé haut la main. Passé les moments de joie et les célébrations sommes toutes légitimes, les délégués régionaux du parti du Président sont appelés à se mettre immédiatement au travail pour la mise en place du programme contenu dans la Profession de foi, et qui vise essentiellement l’amélioration des conditions de vie des populations et le développement des communautés à court terme. Membres des bureaux des conseils, des commissions ou pas, les enjeux sont les mêmes pour ces élus du Parti, appelés à jouer un rôle central dans l’essor de nos communautés à travers ce processus de décentralisation auquel le chef de l’Etat, Paul Biya, tient comme à la prunelle de ses yeux. Sur instruction du président de la République en effet, le transfert des compétences est effectif et progressif depuis quelques années, de même que les moyens correspondants. Il suffit de scruter le budget de l’Etat pour l’année 2021 pour se rendre compte que loin d’être un slogan, il s’agit d’une option irréversible. Car bien qu’étant un processus, c’est-à-dire que s’implémentant au fur et à mesure, le mécanisme de décentralisation a connu d’importantes avancées. Ce transfert de compétences et des moyens relevé aussi bien à Yaoundé que dans les collectivités territoriales décentralisées (Ctd), a été une plus grande autonomie des régions, désormais responsables des orientations stratégiques pour le développement et le bien-être des populations locales. A l’instar de leurs collègues du Parlement et des conseils municipaux qui ont dans leur grande majorité, toujours su faire honneur au Rdpc par leur sens des responsabilités et leur abnégation au travail, les conseillers régionaux doivent se mettre au travail sans délai. Comme des maçons en effet, ils sont attendus au pied du mur par des populations qui les connaissent bien et maitrisent tout aussi bien les cahiers de charges ; des éléments leur permettant de juger leur travail et l’impact de celui-ci sur leur quotidien. Elles qui attendent une amélioration substantielle des voies de communication, l’eau potable, l’électrification rurale et urbaine, les écoles, les centres de santé, l’emploi jeune… Chaque maçon sera donc jugé au pied de son mur par un jury populaire et attentif.
Claude MPOGUE