Le président de cette institution a reconnu la contribution du parti au pouvoir dans cette rude bataille et l’a invité à s’impliquer davantage dans le combat du Président Paul Biya pour tordre le cou à ce fléau.
Badel Ndanga Ndinga, secrétaire-adjoint à la Culture, à l’Education et à l’Environnement au secrétariat général du Comité central, représentant du secrétaire général du Comité central du Rdpc, a tout de suite rebondi à la présentation que le Rev. Dr. Dieudonné Massi Gams venait de donner, du rapport sur l’état de la lutte contre la corruption au Cameroun en 2019, le 17 décembre dernier au Palais des congrès de Yaoundé. Afin de mieux rendre compte au Vice-premier ministre Jean Nkuété, empêché, le sénateur voulait en avoir le cœur net : « Que doit-on retenir en définitive ? L’état de la corruption a-t-il évolué dans le sens du meilleur ou du pire au Cameroun ? » A cette question précise, le président de la Conac a également répondu sans ambages : « Le Cameroun est parti du 1er rang dans le classement de Transparency International à celui de 38ème en quelques années. Soit de la note zéro à 1,6. Ce qui montre que les efforts consentis par les uns et les autres commencent à produire les fruits ».
Une évolution positive obtenue grâce aux efforts combinés de différents acteurs au rang desquels, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais, dont l’action dans la lutte contre la corruption continue de marquer les esprits. Mais, comme l’a recommandé Dieudonné Massi Gams, « Il y a encore beaucoup de travail à faire, et le Rdpc devrait s’impliquer davantage afin de consolider la politique du chef de l’Etat dans sa lutte acharnée contre la corruption ».
Du rapport exposé en présence notamment des représentants des institutions étatiques, des représentations diplomatiques, des partis politiques et de la société civile, il ressort globalement que bien que la corruption demeure une réalité préoccupante au Cameroun, la lutte contre ce fléau est plus que jamais effective. Le travail présenté est une synthèse des activités de lutte contre la corruption menées par la Conac d’une part, et d’autres administrations, les juridictions et les associations, d’autre part. Ceci dans les domaines de la prévention, de la communication, de la formation, de la coopération et des investigations.
Dans son architecture, le rapport se présente en cinq titres, à savoir : les activités de lutte contre la corruption des institutions de contrôle ; celles des juridictions ; celles des départements ministériels ; celles des entreprises publiques ; et celles du secteur privé et de la société civile.
Serge Williams FOTSO