La récente nomination du secrétaire général du conseil régional, et l’installation il y a quelques jours des membres du bureau, ont définitivement sonné le tocsin de la mise au travail.
Pour besogner dans l’intérêt des populations de la région château d’eau du Cameroun, l’exécutif régional est préoccupé par ses conditions de travail. C’est pourquoi, une réunion restreinte, s’est tenue le 25 janvier dernier au siège du conseil. Présidée par son président Mohamadou Dewa, cette séance de travail a réuni le premier vice-président Abbo Ahmadou et le secrétaire Belmont Koulagna. Au cœur des échanges, l’équipement des bureaux en mobilier, dans l’optique de faciliter les bonnes conditions de travail. Car en effet, et selon des sources dignes de foi, il n’existe pour l’instant pas de table, ni de chaise pour amorcer un travail efficient. En attendant la dotation budgétaire et les équipements, le président du conseil régional entend prendre des solutions ponctuelles. C’est dans ce sens, qu’une rencontre y relative s’est tenue le 26 janvier, avec le partenaire des collectivités territoriales décentralisées qu’est le Feicom. Cette assise restreinte, intervient 24 heures après la nomination par le décret présidentiel du 25 janvier 2020, des secrétaires généraux des régions et donc celui de la région de l’Adamaoua, en la personne d’Aliyou Mal Ibrahim. Un ouf de soulagement pour l’exécutif, qui entend passer à la vitesse supérieure, comme l’a prescrit le gouverneur de la région.
En effet, lors de l’installation officielle des membres de l’exécutif régional le 22 janvier dernier, le gouverneur Kildadi Taguiéké Boukar, a fixé le cap. « Les missions essentielles sont établies, sur le plan éducationnel, culturel, économique, sur le plan de la santé entre autres », a indiqué le patron de la région, représentant de l’État au sens de l’article 65 du code général des collectivités territoriales décentralisées. Pour le président du conseil régional, il sera question de respecter la feuille de route. « Tous ce que nous allons faire va œuvrer pour le bien-être des populations. Nous allons commencer par des plans d’actions, après nous allons préparer le budget, et puis la session de mars, pour permettre à nos collègues d’adopter les propositions et de les mettre en pratique », a laissé entendre Mohamadou Dewa. En attendant que ces résolutions soient transformées en actions concrètes pour le bien-être des populations, on peut se rendre compte de ce que, l’entrée en scène du conseil régional se fait sans difficultés majeures, dans la région de l’Adamaoua.
Philippe GANFEH