Après le serment de son président et l’installation du bureau tout entier, l’exécutif entend se mettre résolument.
C’est la dernière étape pour que l’équipe conduite par le président du Conseil, le Dr Mohamadou Dewa, ait totalement les coudées franches pour se mettre au boulot. L’installation par le représentant de l’État, à savoir le gouverneur de région, qui aura lieu le 22 janvier 2021, comme le prévoit un communiqué signé le 14 janvier dernier, par le ministre de la Décentralisation et du développement local (Minddevel) Geoges Elanga Obam. Cette cérémonie très attendue, qui est l’aboutissement d’un long processus électoral, permettra au gouverneur de l’Adamaoua Kildadi Taguiéké Boukar, de donner l’onction institutionnelle pour que l’exécutif régional entre définitivement en fonction. En attendant, au sein de cette administration régionale contrôlée par l’Undp, on se prépare déjà à se mettre pleinement au travail car en effet, toutes les dispositions ont été prises par le Minddevel, pour un démarrage serein des conseils régionaux. Lors de la prochaine session, il faudra déjà s’attendre aux toutes premières délibérations du Conseil, dont l’objectif est de transformer en des actes concrets, des projets à même d’impacter positivement, le vécu des populations de la région.
Il faut rappeler que c’est le 11 janvier 2020, que le Dr Mohamadou Dewa a juré devant la barre de la cour d’appel de Ngaoundéré, de remplir fidèlement ses missions. « Je jure sur l’honneur et m’engage à servir les intérêts de la région et à remplir loyalement et fidèlement mes fonctions, sans discrimination ni favoritisme, dans le respect de la loi, et conformément aux valeurs de la démocratie et aux principes de l’unité et de l’intégrité de la République », avait-il dit à haute et intelligible voix, au cours d’une cérémonie très courue. L’audience solennelle, était présidée par le magistrat hors hiérarchie Roger Kamtchoum, président de ladite cour, en présence du gouverneur de la région. Et puisqu’il n’existe pas de hautes fonctions sans grandes responsabilités, la cour lui a rappelé que tout manquement dans sa gestion, l’expose au-delà de la mise en débet, à des poursuites judiciaires.
Philippe GANFEH