Depuis le début de janvier, les habitants peuvent stationner leur véhicule dans les parcs prévus sur les rues de la ville.
Des tickets blancs placardés sur les pare-brises des véhicules à la descente du centre départemental des impôts. Quelques usagers s’accommodent et règlent instantanément la note de 100 Fcfa correspondant à une heure de stationnement. Malheureusement, d’autres font du tradic d’influence et comptent intimider Florence M. l’agent communal, en charge de la collecte des recettes sur ce parc. « Monsieur, vous n’avez pas payé », insiste-t-elle, certains récalcitrants finissent par régler la note, d’autres pas. La scène est devenue le quotidien dans les rues de la cité capitale du Sud. Les habitants d’Ebolowa peuvent stationner leurs véhicules dans toutes les rues de la ville, au tarif préférentiel accessible, quel que soit leur lieu d’habitation. 100 Fcfa correspondent à une heure de stationnement, 1500Fcfa hebdomadaire et 15000Fcfa mensuel. Au total, 10 sites sont aménagés, pour un peu plus de 300 places de parking payant dans les rues de la ville. Au centre-ville, la descente du centre départemental des impôts, la trésorerie, l’avenue le Nyanone, la descente du cercle municipal, au boulevard de Nko’ovos, la ville dispose de plusieurs parkings payants, qui se multiplient en se modernisant. Des panneaux sont installés devant chaque site, en indiquant la présence des parkings payants, afin de guider les usagers.
Depuis son installation à la tête de la communauté urbaine d’Ebolowa, comme maire de la ville, Daniel Edjo’o a dévoilé les projets de modernisation qu’il nourrit pour sa cité. La création des parkings payants, installés non seulement au centre ville, mais aussi dans certains quartiers populeux et résidentiels, dans le processus d’embellissement de la ville est aujourd’hui une innovation qui alimente la controverse. Pour désengorger le trafic dans la ville et éviter des stationnements abusifs, des parkings ont été installés. Il y a eu un long moment de sensibilisation. Depuis le 1er janvier dernier, l’heure est à l’action et à la répression. Si par mégarde un automobiliste se gare sur le trottoir qui n’abrite pas de parking, il sera amèrement surpris à son retour de retrouver un sabot qui côtoie l’une des roues de son véhicule. Mais les automobilistes commencent à se conformer, pour le bien des habitants de la cité.