De par son poids démographique et son dynamisme reconnu, la jeunesse est au centre de l’action politique du Président Paul Biya.
Entre le président camerounais et ses jeunes compatriotes, il existe un « lien ombilical ». Toujours proche et à l’écoute de cette importante catégorie sociale, le Président Paul Biya ne ménage aucun effort, pour le plein épanouissement de celle-ci. Cette volonté présidentielle, se manifeste également par de nombreuses réalisations de portée nationale, dans le domaine de l’éducation, la formation, l’emploi et l’encadrement social. La création de nombreux départements ministériels tels que l’Éducation de base, l’Enseignement secondaire, l’Enseignement supérieur, la Jeunesse et l’Éducation civique, l’Emploi et la formation professionnelle accompagnent et encadrent spécifiquement ces jeunes. Les volumes de crédits alloués chaque année à ces ministères, prouvent également l’importance des efforts consentis par le gouvernement au bénéfice des jeunes.
En vue de résorber le chômage qui n’est soit dit en passant pas une spécificité camerounaise, plusieurs initiatives d’insertion des jeunes ont été prises. Au-delà du Plan triennal-spécial-jeunes, doté d’une enveloppe de 102 milliards, lancé en 2017, qui a déjà contribué à insérer économiquement de nombreux jeunes à travers le pays, et dont les opérations se poursuivent, on peut citer, la contractualisation de 17.0000 jeunes à la fonction publique entre 2008 et 2012. On a également le recrutement spécial de 25.000 jeunes diplômés à la fonction publique en 2011. À cela s’ajoute, le Programme d’appui à la jeunesse rurale et urbaine (Pajer-U), et le projet d’insertion socio-économique des jeunes, par la création de micro-entreprises, et la fabrication du matériel sportif (Pifma). Le mécanisme d’emploi et d’auto-emploi Pajer-U et Pifmas, ont permis le financement de 4.000 projets et l’insertion de 15. 000 jeunes à travers des emplois directs ou indirects entre 2007 et 2012, pour une dotation budgétaire de 4 milliards de Fcfa.
D’autres initiatives des jeunes portent sur la réactivation du Service civique national de participation au développement, dont les activités, pilotées par une agence, sont effectives sur le territoire. Ceci, à travers la formation des volontaires, destinés à s’investir dans les chantiers du développement national. Par ailleurs, la nouvelle vision des Centres multifonctionnels de promotion des jeunes, offrent à la jeunesse un encadrement socio-éducatif de qualité. Et devant la nécessité de faire participer les jeunes à la gestion des affaires publiques, le chef de l’État a mis en place en 2009, le Conseil national de la jeunesse. C’est un organe de représentation, de dialogue, d’action et d’apprentissage de la démocratie. Il fédère plus de 12.000 associations et mouvements de jeunesse. Cette action du Président Paul Biya va en droite ligne de la volonté des nations unies et de l’Union africaine, qui recommande la prise en compte des intérêts des jeunes dans les programmes de développement.
Philippe GANFEH