Le ministre des Forêts et de la Faune Jules Doret Ndongo a lancé officiellement la saison de chasse ce mardi 16 février à l’école des faunes à Garoua en présence du gouverneur de la région.
Malgré la perturbation subie en 2020 dans le secteur de la chasse due au coronavirus qui a plombé toutes les activités, la saison synergétique qui a pris un sérieux coup reprend vie en 2021. Le lancement officiel ce mardi à Garoua augure des lendemains meilleurs pour les communes riveraines et les populations voisines aux parcs et réserves, qui ont souvent bénéficié des financements pour leurs contributions à la protection de ce secteur. Le ministre a assuré aux acteurs-clé que l’espoir est permis et qu’il entend tout mettre en œuvre pour éviter les contaminations au covid-19, en interdisant les voyages en groupe. Les tests anti-covid seront par ailleurs appliqués dans les aéroports et le port obligatoire des masques par les visiteurs. « Un accent particulier sera mis sur les étrangers qui entrent au pays », pour lutter contre la pandémie, explique le ministre dans son discours de circonstance. Le Nord qui abrite les parcs, les réserves et les aires protégées de notre pays ; le Parc de Bouba Djidda dans le Mayo Rey et la réserve du Faro. Une peur bleue du lendemain planait sur le secteur dans ce contexte de pandémie du coronavirus. La descente du ministre est une bonne nouvelle. Le Nord qui regorge de toutes ces richesses fauniques et forestières, l’assurance du ministre est comme une pluie qui tombe sur une terre desséchée. Les acteurs de la chaîne sont venus nombreux saluer cette relance parce qu’en 2020, le montant global de l’enveloppe réservé aux communes et populations riveraines aux différents parcs avait baissé drastiquement. L’espoir renaît et on espère que tout au long de l’année, rien ne reviendra plus bloquer ainsi le secteur. Cette relance vient ainsi encourager les acteurs à lutter énergiquement contre les braconniers qui ont déjà commis des forfaits énormes dans les parcs. Le ministre a salué toutes contributions, les riverains et les forces de sécurité qui appuient les éco gardes dans cette lourde tâche de protéger les espèces fauniques du pays.
Pierre ABOU