En dehors de ce projet dont vous venez de procéder à l’inauguration, quels espoirs les populations peuvent-elles fonder en ce programme ?
Le Programme de développement économique et social de ces villes (Prodesv) dont l’un des fruits de la phase pilote vient d’être inauguré, intervient grâce à la très haute sollicitude et la grande mansuétude président de la République, SE Paul Biya. Il se veut une contribution dont l’intérêt, la justesse, la pertinence et l’importance ne sont plus à démontrer, notamment en termes d’accompagnement et de renforcement de la résilience des Ctd concernées. Le Prodesv représente une opportunité à saisir par chacune des communes bénéficiaires, pour construire ou reconstruire les infrastructures et les équipements sociaux de base, consolider ou améliorer l’organisation des services municipaux, développer ou renforcer des liens sociaux, promouvoir ou accroître le réseau des activités créatrices d’emplois et génératrices de revenus. Il vise, in fine, un meilleur encadrement des populations face aux différentes situations exceptionnelles, à travers ses cinq composantes.
On a également remarqué la présence du Feicom. Quel rôle joue cette institution dans le processus de décentralisation ?
Le Feicom, qui conduit le Programme de développement économique et social de ces villes (Prodesv), occupe une place de choix et de poids dans le paysage institutionnel d’accompagnement du processus de décentralisation dans notre pays. Il contribue de fort belle manière, à la promotion du développement local, ainsi qu’au financement et à la réalisation des projets communaux