Le paiement de cette gratification aux producteurs a donné lieu à des scènes de liesse de la part des bénéficiaires qui ont tenu à chaque étape à témoigner leur profonde gratitude au chef de l’Etat pour cet appui décisif.
Assimilée avant son lancement officiel à de la propagande politique ou encore à une mesure électoraliste par certains, la prime de qualité cacao a bel et bien été payée cette année aux producteurs, du 23 mars au 28 avril 2021. Dans l’ensemble des 8 bassins de production du pays, un total de 5239 producteurs ont vu leur rêve devenir réalité. Eux qui, au courant de cette intersaison marquée de surcroit par les effets négatifs du coronavirus sur l’économie camerounaise, ont reçu pas moins de 774 025 721 Fcfa de cette gratification instruite par le chef de l’Etat, Paul Biya, en guise de soutien et d’encouragement pour la production d’un cacao de qualité ; le grade I.
De Biakoa à Afanloum, en passant par Makénéné, Batchenga, Tonga, Djoum, Ebolowa, Ayos, Mboma, Bertoua, Botmakak, Nyanon, Mbalmayo, Mbankomo, le ministre du Commerce est allé mettre du baume au cœur des bénéficiaires, en présence des forces vives, des élites, des responsables politiques et des chefs traditionnels qui apprécient à juste titre cet appui du président de la République au monde rural, qui a de tout temps bénéficié de sa constante sollicitude. C’est ainsi qu’ils ont à chaque étape, chargé l’émissaire du chef de l’Etat de lui transmettre leur plus grande gratitude.
Pour le gouvernement en effet, il est plus que primordial de soutenir cette filière porteuse, qui concerne pas moins de 600 000 producteurs et qui génère 375 milliards de recettes d’exportation par an, se classant au second rang après le pétrole. Ce soutien du pays est d’ailleurs appelé à s’intensifier à travers la construction des centres d’excellence de traitement post récolte du cacao à travers tous les bassins de production, pour la production par tous d’un cacao premium, nettement plus rémunérateur et plus compétitif. Cet engagement des pouvoirs publics se déclinera également par la formation, l’encadrement technique et financier des jeunes exploitants dans le but de rajeunir la force de production qui garantit sa pérennité.
D’autre part et sachant que la qualité est désormais une exigence du marché, le Cameroun encourage sans réserve la production du grade I qui donnera droit à la prime de qualité, après la vente à un prix rémunérateur. Grace à une offensive diplomatico-commerciale instruite par la plus haute autorité du pays, le cacao camerounais dispose désormais de débouchées, partenaires et clients solides et sûrs où sa couleur rouge brique et ses arômes sont prisés et recherchés. Il ne reste plus qu’à opter définitivement pour la production d’un cacao haut de gamme dans des conditions requises.
Claude MPOGUE