Le compte administratif et le compte de gestion pour l’exercice budgétaire de 2020 ont été adoptés par les conseillers municipaux.
L’exercice budgétaire 2020 a été passé au scanner avec satisfaction par les conseillers communaux. Les recettes collectées ont été de l’ordre de 1 508 286 919 frs avec 925 457 568 francs comme dépenses réalisées. Il en ressort un excédent de 582 829 351 francs. Au cours de l’année budgétaire, le maire Abdouraman Oumarou a concentré ses efforts sur l’hydraulique villageoise, la réhabilitation des routes, la réalisation de 15 forages à motricité humaine, six forages solaires, la construction d’un centre de santé intégré à Gaschiga, la réhabilitation de 3 centres de santé et la construction d’un parc vaccinogène à Demsa Bamanga, la construction de 18 salles de classe et de 5 latrines.
Le levier du développement a été actionné sur 46 projets répartis dans 44 localités. Ce qui a permis au maire de tenir ses promesses de campagne en début d’exercice budgétaire 2020.
L’arrondissement de Demsa, frontalier avec le Nigéria, a connu en 2020 des perturbations des trafics commerciaux dont la responsabilité est attribuée au covid-19. La collecte des recettes s’est inclinée aux injonctions des fermetures des frontières par les Etats pour limiter la propagation du corona virus. Le maire Abdouraman Oumarou se dit prêt à consentir tous ses efforts à l’amélioration des conditions de vie des camerounais de cette unité administrative. « Je vais m’atteler à la satisfaction des besoins prioritaires des populations. C’est la première année d’expérience de premier magistrat et j’ai cette motivation d’intervenir en temps opportun pour marquer d’une pierre blanche mon tout premier mandat à la tête de cette mairie. La fourniture en eau potable, l’éducation des enfants, la santé des populations, le grenier alimentaire des paysans, l’élevage et les voies de communication sont toujours prioritaires. Je serai très heureux quand chaque concession aura un forage, chaque habitant n’effectuera que quelques centaines de mètres pour aller se soigner, chaque enfant sera assis sur une table-banc dans une salle de classe et chacun mangera sa nourriture à sa faim », argumente le maire, qui jouit de l’estime de la totalité des conseillers municipaux et des populations. A cœur vaillant rien d’impossible.
Pierre ABDOU