C’était l’objet d’un atelier qui a réuni à Sangmelima, quelques producteurs et transformateurs de produits locaux, pour une identification en besoin d’appui.
«Nous nous réunissons ce jour dans cette belle salle des actes de la commune de Sangmélima dans le cadre de l’atelier de sensibilisation et d’identification des besoins d’appui aux membres du réseau Gie-Madika ». En rappelant l’objet de la rencontre du 6 mai dernier à Sangmelima, Damien Owono, préfet du Dja-et-Lobo prenait le pouls des attentes des Très petites TPE et Petites et moyennes entreprises (PME), qui se sont retrouvées dans le chef-lieu du Dja-et-Lobo.
Regroupées au sein d’un réseau du Groupement d’intérêt économique qui milite pour le Made in Cameroun (Gie-Madika), les participants de la rencontre, selon Elisar Mbang Ekoutou, vice-présidente de la Chambre d’agriculture, présidente de la coopérative Made in Cameroun (Gie-Madika), se sont retrouvés, en vue de bâtir un catalogue de services à fournir par la centrale d’expertise technique permettant d’améliorer leurs compétitivités. Cet atelier, selon Jean Yves Arriat, expert N° 3 en normalisation et efficacité énergétique au Dispositif d’appui à la compétitivité du Cameroun (Dacc), avait pour objectif de recueillir les besoins concrets des très petites et petites et moyennes entreprises du secteur de l’agro-alimentaire, tous membres de Madika. De manière spécifique, il était question de sensibiliser les TPE et PME membres du réseau Gie-Madika sur le Dacc, ses objectifs, ses composants et son parcours devant déboucher sur l’accompagnement sollicité. Recueillir les besoins des TPE et PME membres dudit réseau pouvant potentiellement bénéficier des appuis du Dacc, qui sont estimés à 6.5 milliards de FCfa. De sélectionner et prioriser ces besoins par thème technique, élaborer de manière participative la grille d’expression des besoins des membres du réseau Gie-Madika en termes d’assistance technique et de renforcement des capacités, fournir des éléments au réseau Gie-Madika pour mieux communiquer parmi les membres au sujet du Dacc. Pour la présidente du Madika, ce n’est que dans ces efforts de regroupement, permettant de se démarquer pour s’affirmer, qu’on peut parler de « Made in Cameroun », destiné uniquement à l’exposition-vente des produits locaux 100% camerounais voit tout son sens.
Obeng Dechaux