La session de plein droit en vue de la désignation du nouveau maire de cette commune a été renvoyée pour la seconde fois.
Conformément à l’article 205 de la loi du 19 décembre 2019, sur les Collectivités territoriales décentralisées (Ctd), « En cas de décès, de démission ou de révocation du maire, d’un adjoint au maire, le conseil municipal est convoqué pour élire un nouveau maire ou un adjoint au maire, dans les 60 jours qui suivent le décès, la démission ou la révocation ».
Sur la base de cette disposition, la session de plein droit devant conduire à l’élection du maire de la commune de Bagangté, s’est tenue lundi 3 mai dernier. Le quorum n’ayant pas été atteint, ladite élection a été renvoyée au jeudi 6 mai. Se référant à cette même loi, Ernest Ewango Budu, préfet du département du Ndé a précisé qu’« après ce renvoi de 3 jours, on doit systématiquement procéder à une élection directement à la majorité simple. A ce niveau le quorum n’est plus un blocage ». D’autant plus que le rapport du mandataire du Comité central du Rdpc, Daniel Njankouo Lamere, faisait état de ce que l’élection interne s’était déroulée dans les règles de l’art. Celle-ci présentait Eric Niat, comme candidat investi du Rdpc qui sur les 40 conseillers, a eu 21 voix contre 19 pour Jean Lambert Tchoumi. Malheureusement, au moment de choisir le candidat devant succéder à Jonas Kouamo, décédé, les différentes parties n’ont pu être départagées après des heures de conciliabules. Contre toute attente, le candidat malheureux a jeté l’éponge au profit de dame Evelyne Nana, qui a souhaité affronter Eric Niat.
Face à cet état des choses, l’élection du maire a une fois de plus été renvoyée à une date ultérieure par le préfet, qui pense que, « Le vrai sens du service public de la commune, c’est l’intérêt général, l’intérêt de la communauté, sans discrimination, ni considération politique, quelles que soient nos divergences ».
Murielle ZANG