L’objectif est de soutenir le développement de l’économie locale et partant, celui de la nation.
Lutter énergiquement contre le chômage des jeunes diplômés ou encore ceux nantis d’une formation professionnelle. Tel est le but actuellement recherché par les pouvoirs publics. C’est ainsi que pour contribuer efficacement à encourager cette pratique, l’approche dite à Haute intensité de main d’œuvre (Himo) a été mise sur pied. En effet, elle consiste à l’utilisation optimale des petits équipements et des ressources locales tels que la main d’œuvre locale, les matériaux locaux, les Pme et le savoir-faire local, pour la création optimale d’emplois pendant la réalisation des travaux d’infrastructures. Par opposition à la méthode à haute intensité d’équipement (Hieq), elle présente des avantages comparatifs significatifs en termes de création d’emplois.
Dans cette optique, le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle, a signé récemment un arrêté fixant les modalités de délivrance de l’attestation de carence de la main d’œuvre nationale dans l’exécution des projets. Pour accompagner cette initiative gouvernementale, et avec l’implémentation de la décentralisation, les collectivités territoriales décentralisées, ont suivi la logique de cette approche en employant la main d’œuvre locale, en vue d’une création massive d’emplois directs et indirects afin de lutter contre le chômage et le sous-emploi.
Dans le cadre de l’accélération du processus de décentralisation, les exécutifs municipaux ont mis en place des stratégies pour se développer en employant la main d’œuvre locale, ce qui permet de réduire les coûts. L’approche Himo présente ainsi des avantages comparatifs significatifs en termes de création d’emplois, de réduction de coût de réalisation des infrastructures et de création des richesses au niveau national.
