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La Société

Conseil régional de l’Est : Les 2,7 milliards de tous les défis

Le premier budget de cette instance a été adopté à l’issue des travaux de la première session achevée en fin de semaine dernière. Avec en ligne de mire l’accélération du développement en faveur des populations.

Le délai supplémentaire de deux jours accordés par le président du Conseil régional, Alphonse Wouamane Mbele à la commission des finances pour arrêter les détails de ce budget, en disait long sur la volonté des conseillers de « pondre » quelque chose de solide. En effet, les débats parfois houleux, discursifs, engagés et musclés, mais constructifs en leur fond en valaient la chandelle. D’où ce sentiment de fierté du chef de l’exécutif : « Mes sentiments sont des sentiments de satisfaction. Je suis particulièrement content et heureux ce soir de cette première session budgétaire du Conseil. Initialement prévu du 8 au 10 juin, ce conseil est allé jusqu’au 12. Ça veut dire que nous avons dû travailler deux jours de plus et donc on ne peut qu’être content lorsqu’au bout de cinq jours de travail, l’on se sépare avec de bons résultats », a déclaré Alphonse Wouamane Mbele. Avant de justifier : « Il faut dire que notre budget a pu transcender certaines réflexions initiales. En plus de ce qu’il fallait insister sur l’installation de la nouvelle structure, il a fallu aller jusqu’à proposer des actions à réaliser sur le terrain ».
2.750.000.000 de FCFA, ont donc été validés pour l’exercice en cours du conseil régional de l’Est. Un budget primitif, issu d’une seule source, à savoir la dotation faite par le gouvernement et qui s’élève dans son ensemble à la somme de 3 milliards de francs CFA dont 250 millions sont destinés à l’acquisition de certains matériels mobiliers. À Bertoua, les conseils régionaux de l’Est réunis dans la salle de conférence du grand séminaire ont pendant cinq jours examiné les détails de cette enveloppe ainsi que les quatorze autres délibérations. Un accent a été mis sur les projets destinés à l’amélioration des conditions de vie des populations. Selon les priorités et les urgences, on peut retenir notamment la construction d’un bâtiment de huit salles de classe pour l’Eniet de Bertoua, la construction de quatre salles de classe pour chacun des trois autres départements de la région. A savoir le Haut Nyong, la Kadey et la Boumba et Ngoko, le financement de la première phase de construction de la tribune du stade de football de Bertoua, etc.
Le président du conseil régional a réitéré son souhait ; celui d’un travail participatif au sein du conseil et une franche collaboration de chacun des conseillers régionaux pour la réalisation et le développement de la région, au vu de la multitude des compétences diversifiées et respectables qu’il faudrait capitaliser pour le développement de la « région du soleil levant ».

William MONAYONG

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