L’objectif de ce concours lancé par le Minhdu est de sélectionner la commune la plus propre dans les départements, les régions et au niveau national.
La campagne nationale d’hygiène, salubrité et d’embellissement des villes camerounaises lancée par le ministère de l’Habitat et du Développement urbain, a livré son verdict dans la région du Nord. Trois communes prennent la tête du peloton sur les 21 communes. La première est la commune d’arrondissement de Garoua 2ème dans le département de la Bénoué dirigée par Sanda Oumarou, la deuxième commune, Madingring, dans le département de Mayo Rey, est dirigée par Marie Djenabou Mafing et Figuil, la 3ème est une commune de Mayo Louti, conduite par le maire Mana Messengue.
L’assainissement et l’embellissement ont été les aspects les plus visibles, en droite ligne avec l’orientation stratégique et politique du Minhdu sur la promotion de l’assainissement et de l’embellissement de nos villes afin d’améliorer le cadre de vie des populations. « Les communes ont été notées sur le renforcement de l’hygiène et salubrité, le curage des drains, caniveaux et cours d’eaux, l’enlèvement des ordures ménagères, la collecte des bouteilles plastiques dans les différents cours d’eaux et autres dépotoirs sauvages des villes, la mobilisation tous azimuts des associations et comités d’animation et de développement des quartiers, des grands axes, des quartiers nettoyés, une sensibilisation des populations sur l’incivisme, le désherbage des voies publiques à l’intérieur des quartiers, le ravalement des façades des habitations et le pavoisement des rues », explique le délégué régional du Minhdu, Mana Illiassou.
Pour parvenir à ce résultat, les critères relatifs à l’environnement urbain, et à l’implication des parties prenantes. Pour ce faire, des actions sont menées sur le terrain par l’engagement du maire, du personnel communal et de la société civile pour les opérations d’entretien des espaces verts et du cadre de vie. La promotion et la pérennisation des initiatives locales en matière d’hygiène et de salubrité, le renforcement de la participation collective des acteurs tels que les élus locaux, les autorités traditionnelles, les populations dans l’entretien et la préservation des espaces urbains ont été aussi au menu. Tout comme la lutte contre les encombrements temporaires ou permanents, le marquage de signalisation horizontale et verticale, l’enlèvement des ordures ménagères, l’entretien de la voirie et des réseaux divers, le rafalement des façades.
Pierre ABDOU