Avec le désistement du président sortant, deux candidats se bousculent pour le contrôle de la section Rdpc du Mayo-Danay Sud-Ouest 2 à Doukoula.
Le présidant sortant de la section Rdpc du Mayo-Danay Sud-Ouest 2 à Doukoula ne rempilera pas. Dr Kidmo Mbraougué entend plus se concentrer sur d’autres activités. Mais le fauteuil ne doit pas rester vide. Deux candidatures sont déjà signalées ; il s’agit de celle du député Célestin Tabouli, et celle de Thomas Sangsi, l’actuel proviseur du lycée de Moulvoudaye. Ces candidatures ont été enregistrées deux jours avant le début de la campagne électorale en vue du renouvellement des bureaux des organes de base. Actuellement, chacun des protagonistes bat campagne en vue de son positionnement sur le fauteuil de président de la section Rdpc. Une situation que Ayang Luc, le président du Conseil économique et social du Cameroun, membre du bureau politique et lamido de Doukoula suit de près. Il en est de même du ministre Mounouna Foutsou, chef de la mission de supervision des élections pour le compte de cette opération dans le Mayo-Kani Sud-Ouest 2.
Le consensus en vue de la présentation d’un candidat unique sera-t-il trouvé avant l’élection proprement dite ? C’est là tout le problème. Mais déjà des voix s’élèvent pour fustiger certaines pratiques vécues tout récemment dans bon nombre des 50 sections Rdpc que compte le Mayo-Danay Sud-Ouest 2. Il en est ainsi, entre autres, du mode de scrutin consistant, pour les électeurs de s’aligner derrière le candidat de leur choix et du déplacement des lieux de vote sans d’avance prévenir les électeurs. De même, l’inscription sur la liste des électeurs, des militants qui viennent de démissionner des rangs de l’opposition peut être comparée à un caillou dans la chaussure. L’appel de Cavaye Yeguié Djibril, le coordonnateur régional du Rdpc lors de l’ouverture solennelle de cette campagne visait justement la mise en place des hommes et des femmes qui font preuve d’un militantisme avéré, des hommes et des femmes capables de conduire le Rdpc aux victoires attendues lors des échéances électorales futures.
Alilou Djibril