La cérémonie de lancement du « projet Unesco Heritage for sustainable city » financé par l’Union européenne au profit de la mairie de Douala 1er a eu lieu le 26 octobre 2021,dans la métropole économique.
Le caractère solennel de cette cérémonie empreinte de convivialité, avec son inévitable côté protocolaire, n’a rien perdu de son aspect retrouvailles entre responsables de ces deux institutions qui ont moulé des relations de parfaite confiance. Ce pacte de collaboration renforcé dans une ambiance assez studieuse, a été assez couru, avec pour épicentre la salle des banquets des services du gouverneur de la région du Littoral. L’on y a vu de nombreux conseillers de la commune d’arrondissement de Douala 1er, une délégation de la ville de Saint-Louis venue du Sénégal pour la circonstance, les chefs traditionnels conduits par sa majesté Jean Yves Eboumbou du canton Bell, le responsable résident de l’Unesco au Cameroun, les militants du Rdpc et quelques leaders des partis de l’opposition basés à Douala. S. E Philippe Vandam, ambassadeur de l’Union Européenne au Cameroun et Jean Jacques Lengue Malapa, maire de la commune d’arrondissement de Douala 1er ayant pour dénominateur commun qu’ils sont tous des acteurs majeurs dans l’implémentation de l’accord-cadre de coopération entre les deux institutions. Ces instants mémorables se sont passés sous le regard bienveillant du Pr Jean Claude Tcheuwa, représentant du Mindevel, Georges Elanga Obam, empêché.
Dans son propos liminaire, le maire Jean Jacques Lengue Malapa a indiqué à l’assistance que le « projet Unesco Heritage for sustainable city » est un vieux rêve qui devient réalité. Il s’agira en définitive d’améliorer l’habitat dans sa commune, grâce à la construction d’une briqueterie municipale, ressusciter l’histoire de sa ville, afin que les uns et les autres retrouvent leurs repères. Un projet qui va aussi permettre à l’exécutif municipal d’améliorer la gouvernance par un certain nombre de critères de rigueur dans le fonctionnement de l’institution dont il a la charge. Pour S.E. Philippe Vandam, ambassadeur de l’Union Européenne au Cameroun, la Cad 1er a adopté une approche volontariste, en démarrant à travers ce projet les états des lieux des objectifs du développement durable. Il met aussi un accent sur le patrimoine et les industries culturelles immatérielles de la commune. Notamment son ancien quartier colonial qui est Bonanjo. En matière d’habitat, la commune répondra aux besoins sociaux abordables et durables, à l’instar de la construction d’une briqueterie municipale, dont les études de faisabilité sont en cours.
Le projet lancé à Douala est financé par l’Union Européenne à hauteur de 4 millions d’euros, soit une enveloppe de 6 milliards de FCFA. Quant au Pr Jean Claude Tcheuwa, intervenant en lieu et place du ministre Georges Elanga Obam, de 2010 à 2015, l’Etat du Cameroun a transféré d’importantes compétences et des ressources financières significatives aux communes. Il s’agit, a-t-il rappelé, de 63 compétences nécessaires à leur développement économique, social, sanitaire, éducatif, culturel et sportif. La commune devient ainsi une entité autonome sur le double plan financier et administratif. L’objectif étant d’améliorer les conditions de vie des populations. Ce projet va certainement impacter le niveau et les conditions de vie des populations de Douala 1er pour un mieux-être. Monsieur Esso Elame, « le project manager » l’a fortement martelé durant son exposé fort enrichissant.
Emmanuel BITOTEN